Contribution à la protection du rosier sous serre contre le thrips californien, Frankliniella occidentalis (Pergande, 1895)

TitreContribution à la protection du rosier sous serre contre le thrips californien, Frankliniella occidentalis (Pergande, 1895)
TypeRapport de stage
AuteursVu Quang Thien Minh
DirecteursMontiel Grégory
Année2016
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/15004031/20163MABTV5961/fichier/5961F.pdf
Mots-clésAmblyseius swirskii, Epidémiosurveillance, Frankliniella occidentalis, pollen, protection biologique intégrée, œufs irradiés
Résumé

Depuis quelques années, le thrips californien Frankliniella occidentalis (Pergande, 1895) fait des ravages sur les cultures de roses Milva®, Rosa tanavlim. De par son mode de vie dans les boutons floraux et sa résistance à de nombreux produits phytosanitaires, il est devenu l’insecte ravageur le plus menaçant pour la rose fleur coupée. La Protection Biologique Intégrée est, pour l’instant, la meilleure lutte qu’il existe à ce jour. Elle préconise l’utilisation de matériel biologique tels que des acariens prédateurs ou Phytoseiidae, mais également l’utilisation modérée de produits chimiques dans le seul but de maintenir la population de ravageur sous le seuil de nuisibilité. C’est le phytoséiide Amblyseius swirskii (Athias-Henriot, 1962) qui a été utilisé dans cette étude, de par son action contre le thrips californien et l’aleurode du tabac Bemisia tabaci (Gennadius, 1889), un autre ravageur de la rose, mais également de par sa capacité à se maintenir dans la végétation lorsque sa proie n’est plus en densité suffisante. L’objectif a donc été d’identifier quelles sources alimentaires complémentaires permettraient aux phytoséiides de mieux se maintenir dans la culture, sans négliger les aspects agronomique et économique de l’étude sous climat méditerranéen. Dans les conditions de l’expérimentation, par rapport au témoin, où aucune source de nourriture complémentaire a été apportée, les deux modalités étudiées (le pollen de Typha latifolia (Linné, 1753) et les oeufs irradiés d’Aleuroglyphus ovatus (Troupeau, 1879)) n’auraient aucun effet ni sur la réduction d’apparition de symptômes de thrips sur les boutons, ni sur le maintien des phytoséiides et ni sur le contrôle biologique du thrips. Cependant, elles génèrent des bénéfices que la modalité témoin ne produit pas. Etant donné que les résultats sont contraires à ceux des sociétés productrices de nourritures complémentaires, la poursuite de cette étude est nécessaire afin d’avoir une vision plus élargie de l’effet du nourrissage sur le maintien des phytoséiides.

Résumé en anglais

Since few years, the western flower thrips Frankliniella occidentalis (Pergande, 1895) go on a rampage on rose Milva®’s farming, Rosa tanavlim. Due to its lifestyle in floral buds and its resistance with numerous phytosanitary products, it became the most threatening pest for the rose cut flower. The Integrated Pest Management is, at the moment, the best control that is existing today. It recommends the use of biological material such as predatory acarids or Phytoseiidae, but also moderate use of chemical products in the only purpose of maintaining the pest’s population below the critical level. That is the Phytoseiidae Amblyseius swirskii (Athias-Henriot, 1962) that was used in this study, due to its action against thrips and tobacco whiteflies Bemisia tabaci (Gennadius, 1889), another rose’s pest, but also due to its capacity to remain in the vegetation when its prey is not anymore in sufficient density. The objective was to identify which supplemental food sources allowed Phytoseiidae to remain better in the farm, without neglecting the agronomic and economic aspect of the study conducted under Mediterranean climate. In the experiment’s conditions, compared to the control, where no supplemental food source was brought, both studied modalities (the pollen of Typha latifolia (Linne, 1753) and the irradiated eggs of Aleuroglyphus ovatus (Troupeau, 1879)) would have no effect neither on thrips symptoms emergence reduction on flower buds, nor on the Phytoseiidae preservation and nor on the biological control of thrips. However, they generate profits that the control modality does not. Since the results are opposite to those of supplemental food producing companies, the pursuit of this study is needed in order to have an enlarged vision of the effect of feeding on the preservation of Phytoseiidae.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages20
Diplôme

Master Biologie Végétale

Date de soutenance2016-06-27
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Entreprise

Scradh

Tuteur

Montiel Gregory

Libellé UFR

UFR de Sciences