Comparaison des pathologies gravidiques et néonatales des grossesses induites et spontanées

TitreComparaison des pathologies gravidiques et néonatales des grossesses induites et spontanées
TypeMémoire de Master
AuteursKotmelova Charlotte
DirecteursDreux Cécile
Année2016
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20102261/2016MFASMA5397/fichier/5397F.pdf
Mots-cléscomplications, devenir obstétrical, FIV, grossesses induites, ICSI, pathologies gravidiques et néonatales
Date de soutenance2016-06-02
Résumé

Introduction : l’infertilité est un problème de plus en plus étendu en France. Le recours aux techniques d’AMP est en constante augmentation ces dernières années. En 2012 une grossesse sur 35 était induite. Il est donc important de savoir, si ces techniques de procréation n’induisent pas plus de complications gravidiques et néonatales.
Objectif : l’objectif de l’étude était de savoir s’il existait une différence entre les grossesses induites et les grossesses spontanées sur le plan des pathologies gravidiques et néonatales.

Matériel et méthode : les paramètres concernant le devenir obstétrical et néonatal de toutes les grossesses issues d’AMP (dont l’accouchement a eu lieu au CHU d’Angers entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2015) ont été rétrospectivement recueillis et analysés. Les deux groupes étaient appariés sur la parité, l’âge maternel, l’IMC et le nombre de fœtus par grossesse.

Résultats : les données de 111 grossesses et accouchements après AMP ont été étudiées et comparées aux données de 222 grossesses et accouchements spontanées. Une différence statistiquement significative a été montrée pour les hospitalisations (p = 0,01) et pour la présence de placenta prævia (p = 0,02). Ces deux critères apparaissent plus fréquemment chez les grossesses induites. Aucune autre différence entre les deux groupes n’a été constatée.

Conclusion : le pronostic des patientes bénéficiant des techniques d’AMP est plutôt bon, en dehors d’un petit sur risque d’apparition de placenta prævia et d’hospitalisations plus fréquentes. Les recherches scientifiques jusqu’à ce jour ne montrent pas encore clairement d’objection à la pratique de l’AMP.

Résumé en anglais

Introduction : infertility is a problem more and more common in France. The resort to Assisted Reproductive Technique (ART) has been constantly increasing for the past few years. In 2012, one pregnancy over 35 was induced. It is important to know if those procreation techniques do not lead to further gravid or neonatal complications.

Objective : the aim of this study was to know if there was a difference between induced and spontaneous pregnancies focusing on gravid and neonatal pathologies.

Equipment and method : the factors regarding the future obstetrical and neonatal of all the pregnancies from ART (whose delivery happened between the 1st of January 2014 and the 31st of December 2015 at the CHU of Angers) were retrospectively collected and analyzed. The two groups matched parity, age of the mother, BMI and the number of fetus per pregnancy.

Results : the data of 111 pregnancies and deliveries after ART were studied and compared to the 222 spontaneous pregnancies and deliveries data. A difference statistically significant was pointed out for hospitalizations (p = 0.01) and the presence of placenta previa (p = 0.02). Both those criteria appear more frequently for induced pregnancies. No other difference was observed between the two groups.
Conclusion: The prognosis of patients benefited from ART is quite good, aside from a tiny risk of a placenta previa appearance and more frequent hospitalizations. Up to now, the scientific research does not clearly show any objection to the practice of ART.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages23
Diplôme

Diplôme d'état de sage-femme

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

Ecole René Rouchy