Perte impossible et culpabilité à travers un cas clinique de mélancolie

TitrePerte impossible et culpabilité à travers un cas clinique de mélancolie
TypeMémoire de Master
AuteursAuvity-Grimaldi Anne
DirecteursRexand-Galais Franck
Année2016
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/14006854/20162MPSY5340/fichier/5340F.pdf
Mots-clésdénégation, identification, mélancolie, narcissisme, objet a
Résumé

Ce travail traite de la problématique de la culpabilité et de la perte à partir d’un cas clinique de mélancolie. Il s’agit d’une patiente de psychiatrie adulte qui présente un état dépressif généralisé avec éléments délirants. Ces éléments montrent une tonalité auto accusatrice et auto dépréciatrice majeure. A travers ce cas, nous essayons de comprendre la nature et la fonction de cette culpabilité en lien avec la perte impossible de l’objet chez un sujet mélancolique. Nous tentons pour cela d’appréhender sa spécificité d’investissement libidinal inscrite dans une organisation narcissique prévalente et un terreau ambivalentiel. Dans un deuxième temps nous nous posons la question de l’originaire pour comprendre le « je ne suis rien » associé à cette culpabilité de la mélancolie. Une contradiction se dégage pour nous : ces auto accusations sont-elles le résultat d’une attaque du surmoi ou de l’objet ? Le surmoi pourrait-il alors être envisagé comme une forme archaïque de l’objet a ?

Résumé en anglais

The present work addresses the issue of guilt and loss from a clinical case of melancholy. She is an adult patient in a psychiatric service showing signs of a generalized depressive state with delirium elements. These elements reveal a major tone of self-accusation and self-depreciation. With this case, we try to understand the nature and function of this guilt in connection with the impossible loss of the object for a melancholic subject. We make an attempt to catch his specificity of libidinal investment embedded in a narcissistic prevalent organization and an ambivalent ground. In a second step, we ask the question of the primal to understand the “I am nothing” associated to the melancholy. A contradiction rises to our opinion: are these self-accusations the outcome of an attack from the super-ego or the object? Might the super-ego be considered as an archaic form of the object a ?

Langue de rédactionFrançais
Nb pages28
Diplôme

Master Psychologie

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines