Seconde phase du travail prolongée chez la primipare et morbidités materno-foetales : étude rétrospective descriptive réalisée au CHU d'Angers (maternité type III) du 1er Janvier au 31 Décembre 2008 et du 1er Janvier au 31 Décembre 2014
Titre | Seconde phase du travail prolongée chez la primipare et morbidités materno-foetales : étude rétrospective descriptive réalisée au CHU d'Angers (maternité type III) du 1er Janvier au 31 Décembre 2008 et du 1er Janvier au 31 Décembre 2014 |
Type | Mémoire |
Auteurs | Gaudin Florian |
Directeurs | Mazou Sébastien |
Année | 2016 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20101797/2016MFASMA5229/fichier/5229F.pdf |
Mots-clés | analgésie péridurale, dilatation complète, morbidités maternelle et néonatale, poussée ret, primipare, seconde phase du travail |
Date de soutenance | 2016-06-01 |
Résumé | Contexte : augmentation de la durée de la 2nde phase du travail depuis la généralisation de l'analgésie péridurale. Prévalence des facteurs de risque du travail prolongé de plus en plus importante : âge maternel > 35 ans, prise de poids excessive pendant la grossesse, macrosomie foetale … Augmentation du risque de complications maternelles avec l'allongement du délai à dilatation complète. Conduite à tenir obstétricale en cas de seconde phase du travail prolongée : règle des deux heures à DC. Problématique : combien de temps la parturiente primipare peut-elle rester à dilatation complète avant de débuter les efforts expulsifs tout en préservant le bien-être maternel et foetal ? Objectif : comparer les taux de morbidités maternelles et néonatales entre des patientes ayant débuté les efforts expulsifs après un délai de 2h à DC et des patientes après un délai de 3h. Schéma de l'étude : étude rétrospective, descriptive, monocentrique réalisée au CHU d'Angers (type III) en 2008 et 2014. Matériel : primipares ayant accouché à terme sous anesthésie péridurale d'un fœtus en présentation céphalique et ayant présenté une seconde phase du travail prolongée : soit début des efforts expulsifs à 2h de DC en 2008 (groupe 1 : 195 patientes) ; soit à 3h de DC en 2014 (groupe 2 : 140 patientes). Méthode : recueil de données dans les dossiers obstétricaux et informatisés. Masque de saisie des données réalisé avec le logiciel Épidata. Analyse statistique effectuée avec le logiciel d'analyse de données épianalysis et le site biostatGV. Le risque α de 1ère espèce à 95% a été choisi. Résultats principaux : taux d'accouchement voie basse spontané : 44,6% vs 57,9% (p=0,017). Durée moyenne des efforts expulsifs : 29,8 minutes vs 24,1 minutes (p=7.10-6). Taux d'hémorragie sévère : 1,0% vs 5,7% (p=0,02). Taux de mauvaise adaptation à la vie extra-utérine et hospitalisation en néonatalogie : différence non significative. Discussion : populations relativement comparables mais de faibles effectifs et issues de deux périodes éloignées. Résultats proches de ceux retrouvés dans la littérature. Conclusion : l'allongement de la seconde phase du travail une heure supplémentaire ne semble pas augmenter de façon majeure les morbidités maternelles et néonatales, et permettrait d'observer davantage d'accouchement voie basse spontané. |
Résumé en anglais | Context : increase of the duration of the 2nd stage of labour since epidural analgeisa has become common. Prevalence of risk factors of prolonged labor more and more important: maternal age > 35 year old, weight gain during pregnancy, foetal macrosomia … Increase of complications risks when complete dilatation is late. Course of actions in case of prolonged labor : 2 hours rules. Problematic : how long the primiparous parturient can stay at complete dilatation before starting the expulsive efforts while maintaining the maternal and fetal well-being? Aim : to compare the maternal and foetal morbidity rates of patients having started the expulsive efforts after 2 hours at complete dilatation and the ones having started after 3 hours. Study pattern : group study, retrospective, descriptive, and monocentric done at CHU of Angers in 2008 and 2014. Material : primiparous who had an epidural analgesia, gave birth to term of a foetus with cephalic presentation, and had a prolonged second stage of labor. The 1st group started the expulsive efforts after 2 hours (195 patients in 2008) and the 2nd group started after 3 hours (140 patients in 2014). Method : data collection in the obstetrical and computerised files. Data input performed with the software Epidata. Statistical analysis carried out with the software Epianalysis and the website biostatGV. The 1st type α risk at 95% was chosen. Main results : rate of spontaneous vaginal delivery : 44,6% vs 57,9% (p=0.017). Average duration of the expulsive efforts :29,8 minutes vs 24,1 minutes (p=7.10-6). Rate of serious haemorrhages : 1,0% vs 5,7% (p=0.02). Rate of poor adjustment to the extra-uterine life and neonatology hospitalization: no significant differences. Debate : relatively similar population but small samples from 2 different periods. Results close to the ones found in litterature review. Conclusion : the 1 hour increase of the 2nd labor stage does not seem to significantly raise the fetal and maternal morbidities. In fact, it would allow more spontaneous vaginal deliveries. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 32 |
Diplôme | Diplôme d'état de sage-femme |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | Ecole René Rouchy |