Contexte : 223 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année en France, 1 femme sur 5 y sera confrontée au cours de sa vie et dans 40% des cas, ces violences débutent pendant la grossesse.
Objectif principal : réaliser un état des lieux des formations suivies par les professionnels
Objectif secondaire : Améliorer le dépistage et l’information des patientes sur cette problématique.
Matériel et méthodes : étude qualitative, descriptive, basée sur une enquête prospective et observationnelle, réalisée à l’aide d’un questionnaire, et menée du 10 septembre 2015 au 30 novembre 2015. Population : les sages-femmes libérales et médecins généralistes du Maine et Loire, exerçant leur activité exclusivement en libéral.
Résultats : 101 questionnaires exploitables. Parmi les personnes ayant répondu à l’enquête : 15% étaient des sages-femmes, 85% des médecins généralistes. Formation globale : 27,7%. 20% des sages-femmes et 8,1% des médecins généralistes dépistent les violences conjugales. 86,7% des sages-femmes et 73,3% des médecins généralistes ne se sentent pas à l’aise avec ces démarches de dépistage et d’information des patientes.
Conclusion : il existe un manque de formation des professionnels sur cette problématique, et l’information et le dépistage des violences conjugales sont peu réalisés.
Background : 223 000 women are victims of domestic violence every year in France, 1 woman out of 5 will be confronted during his lifetime and in 40% of cases, this violence begins during pregnancy.
Main objective : achieve a State of the art training followed by professionals
Secondary objective : improve the screening and information for patients on this issue.
Equipment and methods : qualitative and descriptive study, based on a prospective and observational survey using a questionnaire carried out from 10 September 2015 to 30 November 2015. Contacted population: liberal midwives and practitioners of Maine and Loire, practicing exclusively liberal.
Results : 101 exploitable questionnaires. Among the people who replied to the survey: 15% were midwives, 85% general practitioners. Comprehensive training: 27.7%. 20% of midwives and 8.1 per cent of general practitioners track down domestic violence. 86.7% of midwives and 73.3% of general practitioners do not feel comfortable with these steps for screening and information for patients.
Conclusion : there is a lack of training of professionals on this issue, and information and screening for domestic violence are little performed.