Plaintes ordinales concernant les médecins généralistes en Loire-Atlanique : analyse des motifs
Titre | Plaintes ordinales concernant les médecins généralistes en Loire-Atlanique : analyse des motifs |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Moinard Jérémie |
Directeurs | Dubin Jacques |
Année | 2014 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20087833/2014MCEM5125/fichier/5125F.pdf |
Mots-clés | code de déontologie, conciliation, Conseil de l'Ordre, plainte, sanction, Signalement |
Résumé | Objectif principal : Identifier les motifs de plaintes au Conseil de l'Ordre concernant les médecins généralistes. Matériel et méthode : Etude rétrospective qualitative des plaintes déposées au Conseil de l'Ordre de Loire-Atlantique en 2011 visant les médecins généralistes. Une analyse thématique de 39 plaintes a été réalisée. Résultats : Les plaintes visant les médecins généralistes découlent de conflits concernant de multiples dimensions de l'exercice médical : la qualité de la relation avec le patient, le déroulement de la consultation, la prescription thérapeutique, le suivi médical, la compétence médicale, les honoraires, la délivrance des certificats, la prescription des arrêts de travail, la pratique du charlatanisme, le secret médical et les soins aux mineurs. Lorsqu'il réalise cette démarche, la volonté du plaignant est diverse : une simple demande d'information pour comprendre une situation problématique, un souhait de conciliation avec le médecin visé, une volonté de sanctionner le médecin et enfin une volonté de «signalement » de faits reprochables. Discussion : A l'appui des articles du Code de Déontologie, nous avons pu comprendre dans chaque type de conflit si le médecin montrait un manquement déontologique ou non. Le plaignant révèle des intentions très différentes selon les conflits sous-jacents. Une procédure de conciliation met en présence les parties et la plupart des plaintes trouvent alors une résolution, un défaut de communication étant souvent à l'origine du conflit. La volonté de sanction est parfois forte. Lorsque la conciliation n'aboutit pas, la plainte est transmise aux instances disciplinaires. L'évolution de l'activité de la juridiction disciplinaire décrit plutôt une stabilité, ce qui reflèterait l'efficacité du travail réalisé en amont par la conciliation. Parfois, le plaignant veut uniquement faire un « signalement » de faits qu'il juge reprochables, celui-ci voulant jouer un rôle à part entière dans le maintien du respect des principes déontologiques. Le terme de plainte est alors abusif. Conclusion : Au-delà des motifs identifiés dans notre travail, un défaut de communication est souvent à l'origine du conflit. L'introduction des sciences humaines dans le cursus universitaire serait susceptible d'améliorer chez les médecins l'écoute et l'empathie avec en conséquence une diminution potentielle de ces problèmes de communication. Enfin, constatant les initiatives de « signalement » de la part des plaignants, nous pouvons poser l'hypothèse de l'intérêt de la création d'un outil d'évaluation du médecin généraliste par le patient sur la base d'indicateurs de qualité du soin. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 111 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2014-09-30 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2014ANGE145M |