Du bilan de compétences au CEP : quelle évolution pour le professionnel de l'accompagnement ?

Le CEP, dispositif d’accompagnement d’adultes défini par le cahier des charges fixé par l’arrêté du 16 juillet 2014 et prévu à l'article L. 6111-6 du code du travail, est un nouveau dispositif permettant d'être accompagné dans son projet professionnel et de formation. Gratuit, il est ouvert à tout salarié et demandeur d'emploi, mais aussi aux travailleurs indépendants. Les conseillers de cinq opérateurs sont habilités pour le CEP (Pôle Emploi, l'Association pour l'Emploi des Cadres (APEC), les missions locales, les OPACIF, CAP Emploi pour les personnes en situation de handicap). Le CEP est intégré au Compte Personnel de Formation (CPF) prévu par l’Accord National Interprofessionnel du 31 décembre 2013 et la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014. Le CPF permet de rendre le salarié et le demandeur d’emploi, acteur de son parcours professionnel. Cette reconfiguration profonde du monde de la formation professionnelle, de l’emploi et de la démocratie sociale, entraîne la disparition du DIF dans le secteur privé, mais interroge aussi l’avenir du bilan de compétences prévu par la loi du 31 décembre 1991. Certaines interrogations peuvent alors apparaître : L’apparition du CEP remet-elle en cause le bilan de compétences ? Le bilan de compétences est-il en danger ? Quel est le devenir des conseillers en bilan de compétences ? Certains conseillers en bilans de compétences devant désormais accompagner des CEP, vont-ils voir leur accompagnement évoluer que ce soit en termes de relation d’accompagnement ou de posture ?

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