Parler de la mort en médecine générale : points de vue de patients. Une communication freinée par les non-dits
Titre | Parler de la mort en médecine générale : points de vue de patients. Une communication freinée par les non-dits |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Guineberteau Clément |
Directeurs | Huez Jean-François |
Année | 2015 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20040087/20155064/fichier/5064F.pdf |
Mots-clés | autonomie, communication, médecine générale, Mort, non-dit, recherche qualitative |
Résumé | Introduction : Les occasions de parler de la mort en médecine générale sont multiples et pas uniquement liées aux situations palliatives. L'objectif était de recueillir le vécu de patients ayant parlé de la mort avec leur médecin généraliste. Méthodes : Etude qualitative exploratoire par 11 entretiens individuels semi-directifs. Recrutement ciblé à partir de généralistes qui proposaient des patients avec qui ils avaient eu une discussion sur la mort. Puis recrutement en chaîne à partir des interviewés. Analyse dans une approche par théorisation ancrée. Résultats : Les contenus et objectifs des discussions étaient variables : transmettre son souhait de fin de vie, obtenir du soutien. Ces discussions avaient plutôt lieu avec les proches qu'avec le généraliste. L'expression de l'autonomie (directives anticipées, euthanasie) était prépondérante. Le généraliste semblait bénéficier d'une relation de confiance faisant de lui un interlocuteur privilégié potentiel. Le non-dit semblait prédominant, laissant une place considérable aux représentations des patients, en particulier sur la fonction et les rapports à la mort du généraliste. L'attitude du médecin était déduite d'éléments non verbaux. La croyance spirituelle était tue. Conclusion : Fort d'une relation privilégiée, le généraliste pourrait en parlant de la mort, ouvrir la parole sur des éléments anthropo-psycho-sociaux susceptibles d'influencer positivement la qualité de la prise en charge future. |
Résumé en anglais | Introduction : There are many opportunities of talking about death in general practice and not only in palliative situations. The aim of this study was to get patients’ personal experiences of discussions regarding death with their general practioners (GP). Methods : This was a qualitative study which involved 11 open-structured interviews. GPs recruited patients who they had previous discussions regarding death. Through these patients' network, additional patients were recruited. Results were analysed in a grounded theory approach by two researchers. Results : The content and aims of discussions varied greatly : end-of-life care, patients’ support need. Patients were more likely to discuss death with their next of kin rather than their GP. Expression of autonomy (advanced directives and euthanasia) was central to discussions. GPs can act as the preferred representative for their patients through forming strong relationships based on trust. There was a predominance of ‘unsaid’ aspects, leaving these open to patients’ own assumptions, particularly about GPs’ role and GPs’ link to death. Patients particularly interpreted GPs’ attitudes through non verbal communication. Spiritual beliefs were never discussed. Discusssion : This highlights the importance of understanding beyond the patient's words to help them achieve a sense of meaning and to recognize them as autonomous person. Gps dealing with their own finiteness could also be a powerful obstacle to discussion. Conclusion : Maintaining patient confidence in their relationship with their GP directly impacts their ability to have open discussions regarding death. These discussions can provide anthropologic-psycho-social ins |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 45 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2015-10-20 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2015ANGE131M |