Evaluation des pratiques professionnelles de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la colique néphrétique au CHU d'Angers de Juillet à Décembre 2014
Titre | Evaluation des pratiques professionnelles de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la colique néphrétique au CHU d'Angers de Juillet à Décembre 2014 |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Izri Yassine Rabeh |
Directeurs | Armand Aurore |
Année | 2015 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20083861/2015MCEM5061/fichier/5061F.pdf |
Mots-clés | colique néphrétique, Évaluation des pratiques professionnelles, Imagerie, lithiase urinaire, service d’accueil des urgences. |
Résumé | INTRODUCTION : La colique néphrétique (CN) est un motif de consultation de plus en plus fréquent dans les services d’accueil des urgences (SAU). Sa prise en charge en France est encadrée par la conférence de consensus de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU) de 2008. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’adéquation de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la CN aux urgences du CHU d’Angers avec les recommandations de la SFMU. PATIENTS ET METHODES : Deux cent soixante-sept patients admis au SAU du CHU d’Angers pour CN, du 01 juillet au 31 décembre 2014, ont été inclus en interrogeant la base de données du logiciel URQUAL. RESULTATS ET DISCUSSION : Plus de 80% des CN étaient simples, néanmoins on note une surreprésentation des formes compliquées comparativement aux données de la littérature. Le sexe ratio était de 2,1 avec un âge moyen de 43 ans comparable entre les deux sexes. Plus de 12 % des CN ont récidivé précocement dans un délai moyen de 6,7 ± 7 j. L’évaluation de la douleur à l’admission, la réalisation d’une bandelette urinaire (BU) et de l’imagerie étaient conformes aux recommandations avec des taux d’application respectifs de 91,4%, 96,6% et 89,4%. Cependant, la prescription d’antalgiques aux urgences et à la sortie est moins conforme, avec un taux de prescription de 61,4% pour le ketoprofene et seulement de 39,3% pour la morphine, alors que l’EVA moyenne était de 7,4 ± 2,6. Un tiers des patients ont bénéficié d’un traitement médical expulsif du calcul par alpha bloquant. Par ailleurs, seulement 78% des CN compliquées avaient bénéficié d’un avis spécialisé en urologie, contre près de 10% des formes simples, alors qu’elles n’en nécessitaient pas. Enfin une consultation en urologie à distance a été demandée pour 61% des patients sortants. CONCLUSION : La prise en charge diagnostique de la CN au CHU d’Angers est conforme aux recommandations. Cependant, le traitement antalgique, le recours au spécialiste (au SAU et à distance de l’épisode aigu) sont insuffisants. Un nouveau protocole de prise en charge est proposé pour l’amélioration de ces pratiques. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 26 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2015-10-20 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2015ANGE128M |