Attitudes et représentations de femmes d'origine immigrée de la région Mancelle concernant le dépistage du cancer du col de l'utérus
Titre | Attitudes et représentations de femmes d'origine immigrée de la région Mancelle concernant le dépistage du cancer du col de l'utérus |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Chaudet Anne-Lucie |
Directeurs | Baron Céline |
Année | 2015 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20031391/2015MCEM5041/fichier/5041F.pdf |
Mots-clés | cancer du col de l’utérus, culture, dépistage, prévention |
Résumé | Les médecins généralistes sont en première ligne du dépistage du cancer du col de l'utérus, une maladie qui touche près de 3000 femmes par an en France. Le dépistage par le le frottis cervico-utérin préviendrait 90% des cancers du col de l'utérus à condition qu'il soit réalisé chez toutes les femmes de 25 à 65 ans. Actuellement 50% des femmes sont dépistées trop peu souvent. Une étude menée en 2010 en Ile de France montre que le risque de ne jamais avoir bénéficié d'un frottis est 4 fois plus élevé chez les femmes immigrées. La prise en compte des spécificités socioculturelles en matière de santé est déterminante pour adapter les campagnes de prévention à leurs réalités. L'étude des attitudes et des représentations de femmes immigrées de la région Mancelle a permis d'explorer les leviers ou au contraire les freins à la prévention dans cette population. La prévention du cancer du col de l'utérus est une notion parfois nouvelle et questionnée car elle vient heurter les habitudes de soins. Le dépistage peut s'intégrer difficilement à l'histoire de la patiente et/ou à sa culture. Néanmoins, ce geste est accepté à condition d'être expliqué et accompagné. Contourner la barrière de la langue, développer l'information par entretiens individuels ou collectifs, proposer des émissions de télévision adaptées au niveau de connaissances sont des propositions visant à améliorer le dépistage, en prenant en compte les représentations que les femmes immigrées ont du cancer du col de l'utérus. |
Résumé en anglais | General practitioners are the first in line when it comes to screening for cervical cancer, an illness that affects around 3000 women per year in France. 90% of cases of cervical cancer could be prevented if women aged 25 to 60 had a smear test done and, at the moment, only 50% of women have had irregular smear tests. A study led in 2010 in the Ile-de-France region shows that immigrant women are 4 times more at risk of never having had a smear test. Accounting for socio-cultural characteristics regarding healthcare is essentiel when adapting healthcare campaigns to their reality. The study of the attitudes and representations of female immigrants in the region of Le Mans allowed for an exploration of the mechanisms of what worked and didn't when it came to preventive campaigns. Because it changes regular healthcare habits, preventing cervical cancer is sometimes seen as a new and questionnable idea. The patient's personal and cultural histiry can make smear tests hard to accept, however, they are usually agreed to if the test is explained and followed throughout. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 34 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2015-10-13 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2015ANGE121M |