Quelles sont les pratiques professionnelles habituelles des médecins généralistes dans la prise en charge des bronchiolites aigües du nourrisson de moins de deux ans en ambulatoire dans la Sarthe ?
| Titre | Quelles sont les pratiques professionnelles habituelles des médecins généralistes dans la prise en charge des bronchiolites aigües du nourrisson de moins de deux ans en ambulatoire dans la Sarthe ? |
| Type | Thèse d'exercice : Médecine |
| Auteurs | Robert Marie |
| Directeurs | Mbula Milemba |
| Année | 2015 |
| URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20117142/2015MCEM5014/fichier/5014F.pdf |
| Mots-clés | Bronchiolite aigüe du nourrisson, médecine générale, pratique professionnelle, Prise en charge, traitement |
| Résumé | La dernière Conférence de Consensus sur la bronchiolite aiguë du nourrisson, réalisée par la HAS en 2000, préconisait comme traitement la prescription d’une désobstruction rhino-pharyngée associée à des mesures hygiéno-diététiques et à de la kinésithérapie respiratoire. Notre étude avait pour objectif de dresser un état des lieux de cette prise en charge thérapeutique auprès des médecins généralistes de la Sarthe quinze ans après ces recommandations. Les autres objectifs étaient d’évaluer la connaissance des critères diagnostiques et d’hospitalisation par les médecins généralistes, et de comprendre les raisons d’éventuelles discordances. Il s’agissait donc d’une étude observationnelle descriptive pour l’objectif principal, avec des variables qualitatives pour les objectifs secondaires. L’étude était réalisée à partir d’un questionnaire adressé par téléphone ou internet aux médecins généralistes de la Sarthe. Parmi les médecins généralistes de la Sarthe, 14,39% ont répondu à notre étude. Nos résultats ont retrouvé 35,71% des prescriptions en accord avec les recommandations. 53,57% des médecins interrogés prescrivaient un traitement médicamenteux autre que celui figurant dans les recommandations, La kinésithérapie respiratoire, bien que controversée, était prescrite dans 64,29% des cas. Par ailleurs, les médecins connaissaient en moyenne 3,48 critères diagnostics et 2,96 critères d’hospitalisation. Ces résultats sont à mettre en perspective avec le fait qu’il semble y avoir un lien entre le nombre de critères d’hospitalisation rapportés et la connaissance du diagnostic. Enfin, les principales difficultés dans la prise en charge de la bronchiolite rapportées par les médecins interrogés étaient l’examen clinique difficile de l’enfant, la pression des parents pour un traitement rapide et efficace, ainsi que le manque d’option thérapeutique pour cette pathologie. En conclusion, on peut dire que, par rapport aux recommandations sur le traitement de la bronchiolite, le taux de prise en charge concordante reste assez faible, mais que les habitudes de prescription des médecins généralistes s’améliorent. |
| Résumé en anglais | The last consensus conference about the infant acute bronchiolitis, made by the HAS (Haute Autorité de Santé, high health agency in France) in 2000, proposed the following treatment: upper airway clearance with dietetic measures and chest physiotherapy. Fifteen years later, our purpose in this study was to give a vision about the present situation, i.e. how the general practitioners in Sarthe are taking care about this pathology. The other goals were to evaluate the knowledge of diagnosis criteria and hospitalisation reasons among general practitioners, and to understand the reasons of the differences with the recommendations. The study was based on observation for the main goal and on quality elements for the secondary goals. To carry on this study, an original questionnaire has been send to the practitioners by phone or Internet. Among general practitioners in Sarthe, 14,39% have given an answer. 35,71% prescriptions were in accordance with the recommendations. 53,57% practitioners had given a medicine not included in the recommendations. Chest physiotherapy, witch was at the present time a controversial subject, was prescribed by 64,29%. Out of the seven criteria named by the conference, the average number of the diagnosis criteria and the hospitalisation reasons set by general practitioners were 3,48 and 2,96. By the way, it has been noted in our study that it may have a link between the knowledge of the hospitalisation reasons and the knowledge of diagnosis criteria. The principal difficulties to care of the bronchiolitis for outpatients noted by general practitioners were the difficult exam for children, the pressure from parents to a fast and efficient treatment, and the limited means for the treatment of this pathology. To conclude, the ratio of treatment in infant bronchiolitis compliant with the recommendations still remains small but in progress. |
| Langue de rédaction | Français |
| Nb pages | 51 |
| Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
| Date de soutenance | 2015-10-07 |
| Editeur | Université Angers |
| Place Published | Angers |
| Libellé UFR | UFR Médecine |
| Numéro national | 2015ANGE112M |