Première prescription de contraception chez les adolescentes : pratique des médecins généralistes et gynécologues des Pays de La Loire en 2011

TitrePremière prescription de contraception chez les adolescentes : pratique des médecins généralistes et gynécologues des Pays de La Loire en 2011
TypeMémoire
AuteursRochereau Maëlle
DirecteursFougas Jean-Léonard
Année2012
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers//2012496/fichier/496F.pdf
Mots-clésadolescentes, Contraception
Date de soutenance2012-06-01
Résumé

Objectifs: évaluer les pratiques des gynécologues et des médecins généralistes concernant la réalisation des consultations pour une première prescription de contraception chez les adolescentes.

Matériel et méthode: un questionnaire a été réalisé à partir des recommandations de l'ANAES de 2004. Il a été envoyé par mail à 250 médecins généralistes des Pays de la Loire (maîtres de stage pour des étudiants en médecine) et par courrier aux 96 gynécologues exerçant en libéral des Pays de la Loire. Le questionnaire permet de recueillir des informations concernant leur formation initiale et continue ainsi que sur le déroulement de la première consultation pour une prescription de contraception : informations données sur les différents moyens contraceptifs existants et sur le fonctionnement de la contraception prescrite et de ses modalités de rattrapage.

Résultats: 72 médecins généralistes et 42 gynécologues ont répondu à ce questionnaire. La formation initiale des médecins généralistes est très pauvre en apport dans le domaine de la contraception. La formation continue est donc nécessaire aux professionnels de santé
pour qu'ils soient formés sur les spécificités de l'adolescence et sur les nouvelles recommandations. Notre étude montre que 70% des conduites à tenir en cas d'oubli de pilule données par les médecins généralistes et 78% de celles données par les gynécologues ne correspondaient pas aux recommandations de l'ANAES de 2004. De nombreux enjeux émanent de la consultation pour une première prescription de
contraception car la contraception prescrite doit être la plus adaptée à l'adolescente pour éviter les échecs de contraception, les IVG et les grossesses non prévues. Aborder la sexualité lors de la consultation est primordiale pour le choix de la contraception. Ce thème est encore difficile à aborder pour les médecins puisque 24% des gynécologues et 17% des médecins généralistes l'évoquent « rarement » ou « jamais ».

Conclusion : Les moyens contraceptifs tels que l'anneau vaginal, l'implant, le stérilet ou le patch nécessitant une observance moins contraignante que la pilule sont à promouvoir chez les adolescentes. La gratuité de l'ensemble des moyens contraceptifs pour les
mineures semble requise pour faire évoluer et changer les prescriptions des professionnels. La formation initiale et la formation continue des médecins restent à améliorer.

Résumé en anglais

Objectives: Assessing the practices of gynaecologists and general practitioners during teenagers’ consultations for their first contraception prescription.

Material and method: A survey was realised from the recommendations of the ANAES in 2004. It was sent by e-mail to 250 general practitioners from the Pays de la Loire area (training courses supervisors for medical students) and by mail to 96 liberal gynaecologists practising in the Pays de la Loire area. The questionnaire allows to collect information concerning their initial and continuing training and also on the progress of the first consultation for a prescription of contraception: the information given about the current and various contraceptive methods and the functioning of the prescribed contraception and its modalities of catching up.

Results: 72 general practitioners and 42 gynaecologists answered to this questionnaire. The initial formation of the general practitioners is very poor in the contraception field. Therefore, the continuing training is needed for the healthcare professionals so that they are trained on the specificities of the adolescence and on the new advice. Our survey shows that 70 % of the actions to be taken in case of oversight of pill given by the general practitioners and 78 % of those given by the gynaecologists did not correspond to the advice of the ANAES in 2004.
Numerous stakes emanate from the consultation for a first prescription of contraception because the prescribed contraception must be the most adapted to the teenager to avoid the failures of contraception, termination of pregnancy and the unwanted pregnancies. Addressing sexuality during the consultation is essential for the choice of contraception. This theme is still difficult to tackle for the doctors because 24 % of the gynaecologists and 17% of the general practitioners “ rarely” or “never” bring it up.

Conclusion: The contraceptive methods such as the vaginal ring, the implant, the intrauterine contraceptive device or the patch requiring an observance less binding than the pill should be encouraged among teenagers. Free access of all the contraceptive methods to people under 18 seems required to develop and change the prescriptions of the professionals. The initial and continuing training for the doctors should be improved.
: contraception; teenagers
98

Langue de rédactionFrançais
Nb pages98
Diplôme

Diplôme d'État de sage-femme

EditeurUniversité d'Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

École René Rouchy