L'impact de la loi HPST sur la mission des sages-femmes vis-à-vis de la contraception et du suivi gynécologique.
Titre | L'impact de la loi HPST sur la mission des sages-femmes vis-à-vis de la contraception et du suivi gynécologique. |
Type | Mémoire |
Auteurs | Pleurmeau Maud |
Directeurs | Fougas Jean-Léonard |
Année | 2012 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers//2012494/fichier/494F.pdf |
Mots-clés | Contraception, loi HPST, Maine-et-Loire, Sage-femme, suivi gynécologique |
Résumé | Objectifs : Face à un taux d’IVG restant quasi-constant depuis 20 ans et face à un lourd problème démographie médicale, les sages-femmes voient, le 21 juillet 2009, leurs compétences s’étendre de manière considérable grâce à l’application de la loi HPST. Elles sont à présent habilitées à réaliser des consultations de contraception et de suivi gynécologique de prévention. Les objectifs de cette étude étaient d’explorer, deux ans après l’application de cette loi, la réalité de cet exercice par les sages-femmes et d’évaluer les éventuels besoins et attentes spécifiques de ces professionnelles face à ces nouvelles compétences qui leur sont attribuées. Méthode : Une étude descriptive et multicentrique a été réalisée du 1er septembre au 1er décembre 2011. Elle reposait sur un questionnaire entièrement anonyme destiné à toutes les sages-femmes du département du Maine et Loire, quelle que soit leur activité : hospitalière, de PMI et libérale. Cent-vingt-neuf professionnelles ont répondu. Résultats : Depuis la loi HPST, le nombre de prescriptions et de poses de contraceptifs a augmenté. Aussi, l’information à la contraception et le suivi gynécologique de prévention sont, en règle générale, plus largement répandus, notamment chez les sages-femmes libérales et de PMI qui investissent beaucoup plus ces compétences par rapport à leurs collègues hospitalières. Cependant, cette évolution pourrait être plus significative. Conclusion : Dans l’intérêt des femmes, il serait nécessaire que ces professionnelles investissent de manière plus importante leurs nouvelles responsabilités. Cela implique une formation qui doit leur être dispensée. De plus, une réelle prise en compte de ces suivis, par les professionnelles comme par les patientes, ainsi qu’une revalorisation des actes, permettraient une évolution de leur pratique, dont les femmes pourraient bénéficier. |
Résumé en anglais | Aims : Faced with a constant rate of termination of pregnancy for 20 years and faced with a serious problem of medical demography, midwives’ domains have increased since 21st July 2009 with the enforcement of the HPST Law. From now on, they are entitled to perform contraceptive consultations and follow-ups in gynaecological prevention. The aims of the study were to understand 2 years after the enforcement of this law, the reality of this exercice, and the evaluation of the possible needs and specific expectations of these professionals who have to face new domains. Methods : A descriptive and multicenter study was undertaken from 1st September to 1st December 2011. It consisted of an anonymous questionnaire for all the midwives from the Maine et Loire area, whether they worked in a hospital, in a PMI or as a liberal midwife. A hundred and twenty nine midwives returned their questionnaire. Results : since the enforcement of the HPST law, the number of prescriptions and contraceptive interventions has increased. As well, the information on methods of contraception and the follow-up in gynaecological prevention are generally more widespread among liberal and PMI midwives who get more involved in these new domains than their colleagues in hospital. However, this evolution could be more significant. Conclusion : In women's interest, it would be necessary that these professionals put a lot of efforts in their new responsibilities. That implies that they have to be trained. Moreover, a real recognition of these follow-ups, by professionals and patients, as well as an enhancement of these consultations, would allow a change in their practising. Women could benefit from it. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 73 |
Diplôme | Diplôme d'État de sage-femme |
Editeur | Université d'Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | École René Rouchy |