APEC : aide à la prescription d'examens complémentaires en réanimation
Titre | APEC : aide à la prescription d'examens complémentaires en réanimation |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Gaillard Thomas |
Directeurs | Lasocki Sigismond |
Année | 2015 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20096292/2015MCEM4934/fichier/4934F.pdf |
Mots-clés | chest X rays, Clinical laboratory Techniques/economics, cost control, intensive care units, laboratory tests |
Résumé | La prescription d'examens complémentaires biologiques et radiologiques est très fréquente, souvent pluriquotidienne, en réanimation. Cette prescription est en partie réalisée "en routine", occasionnant un surcroit de travail pour les infirmières, les biologistes, ainsi que des risques de spoliation sanguine, d'irradiation illégitime et de surcoût financier. Nous avons participé à une étude multicentrique, observationnelle, de type avant-après, évaluant l'impact de l'affichage de règles de prescription et de rappel hebdomadaire (des règles) sur la prescription d'examens complémentaires au cours de deux périodes de 4 mois en 2011 et en 2012. Par ailleurs, nous avons complété l'étude pour la réanimation chirurgicale A du CHU d'Angers, en répétant ces observations en 2013 et 2014 afin d'évaluer la rémanence de cette procédure et son impact sur la spoliation sanguine. Le taux de presciption d'examen par patient et par an est globalement diminué en 2012 par rapport à 2011 (-32,8%) mais l'effet de persiste pas dans le temps avec une "surprescription" en 2013 et 2014 (respectivement +51,3 et +86,2% par rapport à 2012). Il n'y pas d'impact sur la durée de séjour en réanimation, le recours à la ventilation mécanique, le besoin en noradrénaline ou la nécessité d'épuration extra rénale. Nous observons une réduction de patients transfusés en 2012, 2013 et 2014 par rapport à la période contrôle. Il n'y a pas d'impact sur le nombre de concentrés érythrocytaires transfusés par patient. Le bénéfice économique annuel du protocole est d'environ 11000 € en réanimation chirurgicale du CHU d'Angers et de 150000 € sur l'ensemble des 4 réanimations. La procédure mise en place est efficace, mais nécéssiterait probablement d'être répétée pour que son effet perdure. |
Résumé en anglais | The biological and radiological prescription is very common, often several times a day, in intensive care. This requirement is partly conducted "in routine", causing extra work for nurses, biologists, and the risks of blood loss, illegitimate irradiation and financial costs. We participated in a multicenter, observational, before-after type, assessing the impact of the display rules of prescription and weekly reminder (rules) on the prescription of additional examinations during two periods of 4 months in 2011 and 2012. In addition, we completed the study in the surgical ICU of Angers's university-hospital, repeating these observations in 2013 and 2014 to assess the persistence of this procedure and its impact on the blood loss. The presciption rate review by patient per year is generally decreased in 2012 compared to 2011 (-32.8%), but the effect is still not in time with an "over prescription" in 2013 and 2014 (respectively + and 51.3 + 86.2% compared to 2012). There is no impact on ICU length of stay, use of mechanical ventilation, the need for norepinephrine or extra renal purification necessity. There are less transfused patients There is no impact on the number of erythrocyte transfusions. The annual economic benefit of the Protocol is approximately € 11,000 in surgical ICU of the University Hospital of Angers and € 150,000 for all 4 ICU. This procedure is effective, but probably would need to be repeated for its effect lasts. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 50 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2015-09-24 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2015ANGE099M |