La primiparité après 40 ans. Entre phénomène social et enjeux médicaux
Titre | La primiparité après 40 ans. Entre phénomène social et enjeux médicaux |
Type | Mémoire |
Auteurs | Outin Charlène |
Directeurs | Goichon Brigitte |
Année | 2012 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers//2012491/fichier/491F.pdf |
Mots-clés | âge supérieur à 40 ans, grossesse tardive, primipare âgée, risques |
Date de soutenance | 2012-04-01 |
Résumé | Introduction : La définition de primipare âgée est variable dans la littérature. Initialement fixé à 35 ans, ce seuil est ensuite passé à 40 ans dû au constat d’un âge à la première maternité de plus en plus élevé. Véritable phénomène de société accentué par le retard à la mise en couple, la poursuite d’une carrière professionnelle, les progrès de la contraception et de l’AMP ; qui sont ces femmes qui deviennent mère à 40 ans passés ? Objectifs : Identifier le profil des primipares de plus de 40 ans et évaluer si ces premières grossesses à un âge avancé sont à risque de complications maternelles, foetales et obstétricales, afin d’apporter une information adaptée aux patientes. Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective au CHU d’Angers du 1er janvier 2007 au 31 janvier 2011 incluant 75 patientes. Les patientes devaient être primipare, avoir au moins 40 ans le jour de l’accouchement et la grossesse devait aboutir à un enfant vivant. Une enquête a été conduite auprès de ces femmes par l’intermédiaire d’un questionnaire anonyme en ligne de novembre à décembre 2011. Le nombre de questionnaires exploitables s’élevait à 48. Résultats : Les primipares de plus de 40 ans représentent 0,37 % des femmes accouchant au CHU d’Angers. Il s’agit en général de femmes d’origine française, ayant un bon niveau socio-économique et vivant en couple. Ces grossesses tardives sont expliquées le plus souvent par l’absence de conjoint plus tôt, un travail prenant et des difficultés de fertilité, un quart d’entre elles ont eu recours à l’AMP pour obtenir cette grossesse. Une première grossesse après 40 ans est plus fréquemment soumise à des complications maternelles et foetales (diabète gestationnel, hypertension artérielle pendant la grossesse, retard de croissance intra-utérin, prématurité, faible poids de naissance). Conclusion : Le phénomène des primipares de plus de 40 ans est associé aux modifications sociodémographiques récentes. |
Résumé en anglais | İntroduction : The definition of older primiparous can vary in the literature. Initially decided on 35 years, this limit was then 40 years old when noting that the age to give birth for the first time is getting higher and higher. Real social phenomenon exacerbated by the delay for two people to have a relationship, the pursuit of a professional career, advances in contraception and the assisted reproduction technology; who are these women who become mothers at 40 years age old? Objective : Identify the profile of primiparae over 40 years old and evaluate if these first pregnancies at older ages are at risk to maternal, fetal and obstetrical complications, to provide information adapted to patients. Methods : We conducted a retrospective study at the maternity hospital of Angers from January 1rst, 2007 to January 31rst, 2011 including 75 patients. The patients had to be primiparous, 40 years old or older by the time of the delivery and the child had to be alive. A survey of these women was conveyed thanks to an anonymous on line questionnaire from November and December, 2011. The number of usable questionnaires was up to 48. Results : The pregnancy outcomes in women aged 40 or older represent 0,37 % of the women giving birth at the hospital of Angers. Usually French women, with a good socio-economic level, and living with a partner. These late pregnancies are most often explained by not having a partner earlier, a time-consuming job and fertility difficulties, a quarter used the assisted reproduction technology to be pregnant. Conclusion : The phenomenon of primiparous over 40 years old is associated with the most recent socio-demographic change. Pregnancy in primiparous over 40 years old is associated with increased obstetric pathologies, and a less favorable prognosis delivery than in the rest of the population. However, our study as well as the literature remain optimistic about the maternal and fetal prognosis. So do not demonize these pregnancies but warn women about the risks involved. This optimism is valid for pregnancies treated bu specialists and reasonable, but what about the very advanced maternal age encouraged by the procreative tourism? |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 75 |
Diplôme | Diplôme d'État de sage-femme |
Editeur | Université d'Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | École René Rouchy |