La grande problématique de l’Aleurode du Tabac (Bemisia tabaci Gennadius, 1889) sur Gerbera est qu’il s’adapte en permanence et résiste à de nombreux produits phytopharmaceutiques. A la recherche de solutions alternatives, des essais vont continuer à être effectués afin d’avoir une vision à long terme sur l’efficacité de la Protection Biologique Intégrée contre l’aleurode. Deux comptages hebdomadaires ont été mis en place avec des observations à l’œil nu et à la loupe binoculaire de feuilles juvéniles et adultes. L’objectif a été d’identifier l’organisation du ravageur à l’échelle de la plante et de savoir comment les auxiliaires se comportent et gèrent ce ravageur. Le nombre d’aleurodes, d’acariens prédateurs apportés (Amblyseius swirskii et Amblydromalus limonicus), de parasitoïdes indigènes (Eretmocerus mundus et plusieurs espèces du genre Encarsia) a été recensé. Dans les conditions de l’observation, les trois variétés dites « foyers à aleurodes » seraient envahies de la même façon par l’Aleurode du Tabac. Les feuilles adultes présenteraient plus d’œufs, de larves et d’adultes d’aleurodes que les feuilles juvéniles. Pour les professionnels, il n’est donc pas seulement intéressant d’observer les feuilles juvéniles. Les parasitoïdes se déplaceraient vers des feuilles où il y aurait le plus de larves. Ainsi, il y aurait beaucoup plus de larves parasitées. Les phytoséiides restent nombreux et présents même s’il n’y a pas forcément d’œufs ou de larves d’aleurodes, probablement grâce aux apports de pollen. Cette étude est à poursuivre et à améliorer afin d’avoir une vision plus concrète de l’effet des auxiliaires et de la PBI contre l’Aleurode du Tabac et de pourvoir convaincre les producteurs de leur efficacité.
The great problem of the Tobacco Whitefly (Bemisia tabaci Gennadius, 1889) on Gerbera’s is that it constantly adapts and is resistant to many plant protection products. Seeking alternatives, testing will continue to be made to have a long-term view on the effectiveness of Biological Integrated Protection against whitefly. Two weekly counts were set up with observations with the naked eye and binocular loupe juvenile and adult leaves. The objective was to identify organization-wide pest of the plant and how auxiliaries behave and manage this pest. The number of whiteflies, of predatory mites (Amblyseius swirskii and Amblydromalus limonicus), of native parasitoids (Eretmocerus mundus and several species of the genus Encarsia) was identified. In the conditions of observation, the three varieties called “whiteflies fireplaces” are invaded in the same way by the Tobacco Whitefly. Adult leaves would present more eggs, larvae and adults of whitefly than juvenile leaves. For professionals, it is not only interesting to observe the juvenile leaves. Parasitoid would move towards the leaves where most larvae were. Thus, there would be many more parasitized larvae. Phytoseiids remain many and present even if there are not necessarily eggs or whitefly larvae, probably thanks to the pollen flows. This study is to continue and improve in order to have a more concrete vision of the effect of auxiliary and BIP against the whitefly Tobacco and convince producers to fill their effectiveness.