Les molluscicides : comportement face à la pluie et optimisation de l'utilisation

TitreLes molluscicides : comportement face à la pluie et optimisation de l'utilisation
TypeRapport de stage
AuteursGrand Bruno
DirecteursMontiel Grégory
Année2015
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20134134/20153MABTV4329/fichier/4329F.pdf
Mots-clésdélitement, formation de mycélium, métaldéhyde, Molluscicide, phosphate de fer, pluviométrie
Résumé

Dans une ère où les agriculteurs ont pour mission de nourrir de plus en plus de monde tout en limitant leurs consommations d’intrants, l’optimisation de la lutte contre la limace, un ravageur présent sur tous types de cultures, s’impose. Il s’avère également que la dernière matière active de synthèse autorisée contre la limace est pointée du doigt à cause de sa trop grande solubilité dans l’eau. Dans ce contexte, le phosphate de fer parait être une alternative d’avenir dans la lutte contre ce ravageur. Encore faut-il que la formulation des granulés soit capable de résister aux phénomènes de délitement et de formation du mycélium, qui réduisent fortement l’efficacité des molluscicides. C’est ainsi que plusieurs produits, à base de métaldéhyde ou de phosphate de fer, et de gammes de qualité différentes ont été soumis à différents types de pluviométries. Celles-ci sont plus ou moins intenses et plus ou moins espacées et simulent des conditions que l’on peut rencontrer à différentes périodes de l’année. Suite à des notations effectuées tous les 2 à 3 jours sur les 2 critères précédemment cités, Il en a été déduit que les molluscicides, quels qu’ils soient, sont capables de résister à la formation de mycélium. Ils sont même capables de résister au délitement lorsqu’ils sont soumis à des précipitations intenses mais espacées. En revanche, lors de précipitations plus faibles mais plus régulières, certains produits commencent à montrer leurs limites au niveau de ce critère. Ainsi, en plus de pouvoir utiliser les leviers du positionnement et de l’épandage des molluscicides, l’agriculteur doit aussi déterminer quel type d’anti-limaces employer pour à la fois obtenir une efficacité optimale et préserver l’environnement en réduisant les pollutions par les métaldéhydes.
Résumé en anglais

Nowadays, farmers have to feed more and more people by limiting their consumption of inputs. Slug control has to be optimized. In deed, slug is a pest which is present in all types of cultures. Moreover, we can underline that the last active synthetic material authorized against the slug is targeted by the society because of its excessive water solubility. In this context, iron phosphate seems to be a promising alternative to control this pest. However, it is necessary that the formulation of granules is able to withstanding the phenomena of disintegration and formation of mycelium, which greatly reduce the effectiveness of molluscicides. In this way, many products composed of metaldehyde or iron phosphate, and are of different qualities have been subjected to different types of rainfall. These pluviometries were more or less intense and more or less spaced out, simulating conditions that may be encountered at different times of the year. Following notations performed every 2 or 3 days on the 2 criteria, it was deducted that the molluscicides, whatever they are, are able to resisting mycelium formation. They are even able to resist disintegration when they are subjected to intense and spaced out rainfall. However, at lower but more regular rainfall, some products are beginning to show their limits in terms disintegration. Thus, in addition to using the levers of positioning and application of molluscicides, the farmer must also determine what type of antilimaces use for both optimum efficiency and preserve the environment by reducing pollution by metaldehydes.
Langue de rédactionFrançais
Nb pages20
Diplôme

Master Biologie Végétale
Date de soutenance2015-06-29
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Entreprise

Terrena
Tuteur

Grégory Montiel
Libellé UFR

UFR de Sciences