Que pensent les gynécologues et les médecins généralistes posant des dispositifs intra-utérins, en Sarthe et en Maine et Loire, de ce mode de contraception chez la femme nullipare?

TitreQue pensent les gynécologues et les médecins généralistes posant des dispositifs intra-utérins, en Sarthe et en Maine et Loire, de ce mode de contraception chez la femme nullipare?
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursGuyomar Marie, Guilloteau Gwladys
DirecteursBaron Céline
Année2012
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20012081/2012MCEM382/fichier/382F.pdf
Mots-clésContraception, dispositif intra-utérin, médecine générale, nullipare, Représentations, stérilet
Résumé

Le dispositif intra-utérin est efficace, mais en France son utilisation chez la nullipare reste marginale. Nous souhaitions explorer les points de vue, représentations et pratiques des médecins pour expliquer ce constat. Nous avons réalisé une étude qualitative en Sarthe et Maine et Loire par entretiens semi-dirigés auprès de 21 médecins généralistes et 11 gynécologues sélectionnés selon un échantillonnage raisonné à variation maximale. Les entretiens ont été retranscrits puis analysés par thématique avec triangulation.
Le dispositif intra-utérin chez la nullipare était majoritairement utilisé en deuxième voire dernière intention. L'a priori d'une vie sexuelle instable engendrait la peur de l'infection et de la stérilité. La pose était appréhendée en raison d’un col non dilaté et de l'absence de dispositif hormonal de petite taille. L'immaturité et l'inexpérience du très jeune âge rendait la pratique du geste intrusive. La vie dans l’instant empêchait une réflexion nécessaire à l’acceptation. Les anciennes contre-indications influençaient encore les pratiques et la demande était faible, résultant de représentations négatives et d'un manque d’informations. Mais pour certains, il restait une contraception efficace, bien tolérée, peu coûteuse, adaptée aux besoins de liberté, confort, sécurité et d'absence d’hormones. Son expérience facilitait la pose.
Une image négative restait associée à l'utilisation du dispositif intra-utérin chez la nullipare. De nouvelles études sur le risque infectieux, une formation pratique, une meilleure information des femmes et l'arrivée d'un petit dispositif hormonal favoriseraient cette pratique.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages37
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2012-11-16
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2012ANGE1088