Aider et être aidé ou l'accompagnement des aidants endeuillés

La perte d'autonomie, la maladie, le handicap d'un proche fait peur. Cela nous renvoie sans doute à notre propre peur de mourir. Pour autant, quand un de ces événements arrive à notre conjoint, nous sommes là, nous répondons présent pour le soutenir, pour l'accompagner, parce que nous lui portons de l'amour et que cela semble être bien plus qu'un devoir, comme quelque chose d'évident et de naturel. 4 aidants sur 10 décèdent avant les personnes qu'ils aident. Car être aidant n'est pas simple. Il faut adapter son quotidien, accepter les pertes, supporter la déchéance et surtout 'tenir le coup": la fatigue, le stress, la gestion de tout, tous les jours, la peur au ventre pour ce qui pourrait arriver à l'aidé... Tout cela "ronge" et "use" l'aidant. Il faut le préserver. Il existe dans la région du Saumurois une palette importante de dispositifs pour venir en aide aux aidants. Mais et après? Que reste-t-il de ce soutien quand tout s'arrête? Que propose-t-on à l'aidant quand son proche décède? Ce travail propose un aperçu des dispositifs existants dans le Saumurois et des pistes de réflexions sur la prise en charge des aidants endeuillés à travers un stage réalisé à la Coordination Autonomie.

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines