Réminiscence olfactive : apports et limites chez la personne âgée
Titre | Réminiscence olfactive : apports et limites chez la personne âgée |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Garnaud Mahlia |
Directeurs | Rexand-Galais Franck |
Année | 2015 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/14005192/20152MPSY3658/fichier/3658F.pdf |
Mots-clés | appropriation subjective, Estime de soi, Réminiscence olfactive, souvenirs épisodiques |
Date de soutenance | 2015-06-04 |
Résumé | La personne âgée est confrontée à la solitude, à la souffrance et aux troubles de mémoire. Nous savons que le souvenir est source d’identité, de lien social et permet de réduire l’ennui. Cependant, dans les ateliers de réminiscence, nous faisons souvent appel à un matériel verbal pour stimuler la mémoire épisodique alors que nous avons connaissance de l’altération des aires frontales avec l’âge. Un stimulus olfactif ferait appel à des souvenirs spécifiques car il dépend de processus inconscients et archaïques liés aux émotions. Nous avons souhaité expérimenter ce processus de réminiscence olfactive lors d’un atelier que nous avons comparé à un groupe témoin afin de vérifier les hypothèses suivantes : utilisé au sein d’un dispositif groupal, le stimulus olfactif devrait permettre de favoriser l’estime de soi, d’étayer les relations interpersonnelles et des processus de réappropriation subjective. Notre étude a validé ces trois hypothèses et a également mis en évidence plusieurs phénomènes : chez la personne âgée, le contexte spatial est davantage rappelé que les éléments temporaux. Il existe également un gradient temporel inverse avec un pic de réminiscence plus récent dans le rappel des souvenirs épisodiques. Afin de préciser les apports et les limites de l’indiçage olfactif dans la réminiscence, nous avons également proposé cet outil en psychothérapie individuelle. L’olfaction semble être une ressource inépuisable, permettant de travailler des problématiques spécifiques qui comptent pour le sujet. Cependant, cet outil doit encore être pensé et approfondi. |
Résumé en anglais | Older people are faced with loneliness, suffering and memory problems. We know that memories are a source of identity, as well as a social link and also reduce boredom. However, in therapeutic sessions of recollection, we often use a verbal material to stimulate episodic memory, even though we know of the impairment of the frontal lobes due to aging. An olfactory cue would call into specific memories, because it depends on unconscious and archaic processes linked to emotions. We wanted to experiment with that olfactory stimulus process during a therapeutics sessions where we compared to a placebo group in order to verify the following hypotheses: used within a group environment, the olfactory stimulus should allow for a better self-esteem, as well as improve interpersonal relationships and the process of subjective adaptation. Our study validated these three hypotheses and also, brought forth additional phenomena: in older people, the spatial context is more easily recalled than the temporal elements. There is also a temporal gradient, which works in inverse order, from a peak of more recent memories in the recall of episodic memories. In order to define the contributions and limits of the olfactory cue in recollection, we have also proposed the use of this tool in individual psychotherapy. The olfactory senses seem be an endless resource; thus allowing to work on specific problems, which matter for the subject. However, this tool must be studied and researched further |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 69 |
Diplôme | Master Psychologie |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |