Connaissances des adolescents en matière de contraception : étude prospective réalisée auprès d’élèves de seconde dans deux lycées de Vendée du 2 au 19 septembre 2014

TitreConnaissances des adolescents en matière de contraception : étude prospective réalisée auprès d’élèves de seconde dans deux lycées de Vendée du 2 au 19 septembre 2014
TypeMémoire
AuteursMassé Fleur
DirecteursBelloeil Vanessa
Année2015
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20090733/2015MFASMA3612/fichier/3612F.pdf
Mots-clésadolescents, connaissances, Contraception, lycéens, Vendée
Date de soutenance2015-05-28
Résumé

Introduction : Malgré une couverture contraceptive élevée, le taux d’IVG reste relativement stable en France. La pilule est largement utilisée, on peut se demander si les adolescents ont les informations nécessaires sur les autres contraceptifs à leur disposition, notamment en milieu rural où les lycéens sont éloignés des CPEF. L’objectif de notre étude était de réaliser un état des lieux des connaissances en matière de contraception auprès d’élèves de seconde en milieu rural.

Matériel et Méthode : Cette étude prospective a été réalisée du 2 au 19 Septembre 2014 dans deux lycées vendéens. Des élèves de seconde en filière générale et professionnelle dans des milieux privés et publics ont été interrogés à l’aide d’un questionnaire anonyme. Les réponses leur ont été remises par la suite.

Résultats : 297 élèves ont été inclus dans l’étude soit 82% de la population éligible avec une moyenne d’âge de 14,98 ans. 53,9% ont eu des séances d’éducation à la sexualité et à la vie affective avec une moyenne de 1,5 séance. 57,2% des élèves savent que seul le préservatif protège des IST. Les cours de SVT sont la première source d’information des jeunes en contraception (83,5%), les parents sont cités dans la moitié des cas.

Discussion : Les adolescents interrogés ont peu de connaissances sur les différents moyens de contraception à leur disposition, de nombreuses idées reçues restent présentes. Le médecin généraliste est leur première ressource en cas de besoin mais seul un élève sur deux sait qu’il n’avertira pas ses parents.
Nous observons un bon taux de participation et une bonne représentativité de la population avec cette étude qui s’inscrivait dans une démarche de prévention et d’information auprès des jeunes.

Conclusion : Il semble indispensable que la loi de Martine Aubry de 2001 sur les séances d’éducation à la sexualité et à la vie affective soit mieux appliquée. Les professionnels autour de la contraception doivent travailler en réseau et se faire connaitre davantage des adolescents pour que ces derniers trouvent les réponses à leurs questions sans tabou et sans inquiétude.

Résumé en anglais

Introduction : Despite a high contraceptive coverage, the abortion rate remains relatively stable in France. The pill is widely used, and we may wonder if teenagers have the required information on other contraceptives available, in particular in rural areas where students are far from planning centers and family education. The aim of our study was to perform an inventory of contraceptive knowledge with students from second to rural areas.

Material and Method : This prospective study has been conducted from the 2nd to the 19th September 2014 in two Vendée high schools. The students interviewed were enrolled in general or professional educations, both in public and private schools, and an anonymous questionnaire has been used. They have been given the answers later on.

Results : 297 students have been enrolled in the study that is to say 82% of the eligible population with an average age of 14.98 years. 53.9% of them had sexual education and emotional life sessions, with an average of 1.5 session. 57.2% of students are aware that only condoms protect against STIs. SVT sessions are the primary source of information for young people in contraception (83.5%), parents are mentioned in half of the cases.

Discussion : The teens surveyed have little knowledge of the different contraceptive methods available, many misconceptions still remain. The GP is their first resource when needed but only one student out of two knows he that he will not war his parents. There is a good turnout and a good representation of the population with this study, which was part of a prevention and information approach for young people.

Conclusion : It seems essential that the 2001 law of Martine Aubry on educational and emotional life sessions should be better enforced. The professionals about contraception have to work as a network and get to know more teenagers so that they can find the answers to their questions without any taboos or worries.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages30
Diplôme

Diplôme d'État de sage-femme

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

École René Rouchy