Pratiques de contrôle du poids et implication des médecins généralistes
Titre | Pratiques de contrôle du poids et implication des médecins généralistes |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | El Otmani Bouthaïna |
Directeurs | Cailliez Eric |
Année | 2015 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20087732/2015MCEM3383/fichier/3383F.pdf |
Mots-clés | étude quantitative, gestion pondérale, médecine générale, pratiques de contrôle du poids, régime amaigrissant, rôle du médecin |
Résumé | Les françaises entreprennent souvent des régimes et ce, même en l’absence de surpoids (INCA 2). Cette étude quantitative transversale consistait en un état des lieux régional des pratiques d’amaigrissement, mené par auto-questionnaire distribué à 1026 consultants en médecine générale dans les pays de la Loire, du 17 avril au 27 juin 2014. L’objectif secondaire de l’étude était de définir le rôle attribué par les patients au médecin généraliste dans le suivi pondéral. 36% des participants ont fait un régime dernièrement, souvent hyperprotéiné ou Weight Watchers. Ce sont surtout des femmes (84%), de poids normal (30%), qui le font pour l’esthétisme et sans suivi médical (pour 71%). Les participants ont moins recours aux médicaments, jeûne, tabac et vomissements pour maigrir. 22% ne pratiquent aucun sport. Les personnes idéales pour l'aide à la gestion pondérale, citées par ordre décroissant, sont la diététicienne, le nutritionniste, le médecin traitant et le conjoint. Les ¾ de la population estiment que le suivi pondéral fait partie des fonctions des généralistes. Pourtant, 62% ne parlent pas de leur poids à leur médecin. 39% attendent de lui la sollicitation spontanée de la question du poids. Les principaux freins invoqués au suivi pondéral par le généraliste sont la difficulté d’un suivi régulier et des consultations trop courtes. Les régimes étant dangereux pour la santé (ANSES 2010), il s’avère primordial, pour la société, de lutter contre le culte de la minceur qui engendre une « préoccupation excessive à l’égard du poids »; et pour le corps médical, de promouvoir le poids-santé chez les sujets normo-pondérés et d’informer sur les risques liés à ces pratiques. |
Résumé en anglais | French women often undertake diets, even in the absence of overweight (INCA 2). This transversal quantitative study aimed at providing a status on weight loss practices, through self-administered questionnaires distributed to 1026 patients coming for general medicine consultations in the region of Pays de la Loire, from April 17th till June 27th, 2014. The secondary objective of the study was to capture patients’ expectations with regards to the role of their general practitioner in the weight follow-up. 36 % of the participants have recently been on a diet, often high-protein based diet or Weight Watchers diet. These are mostly women (84%), with normal weight (30%), who undertake it for aesthetic reasons and without medical follow-up (for 71% of them). Few participants use medication, fasting, smoking and vomiting to lose weight. 22% don’t practice any sport. The best placed people to help in weight management, listed in descending order, are the dietician, the nutritionist, the family doctor and the partner. ¾ of the population consider that weight follow-up is under the responsibility of general practitioners. However, 62% don’t speak about their weight to their doctor. 39% expect him or her to spontaneously raise the weight issue. The main obstacles invoked by the general practitioner to help with weight issues are the challenges linked to a regular follow-up and too short consultations. As diets are damageable to health (ANSES 2010), it remains essential for our society to fight against the cult of thinness that generates "excessive concerns about one’s weight"; and for the medical profession, to promote healthy weights among normal-weighted subjects and to inform about the risks associated with these diet practices. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 16 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2015-01-20 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2015ANGE032M |