Prise en charge de la souffrance psychique au travail par les médecins généralistes

TitrePrise en charge de la souffrance psychique au travail par les médecins généralistes
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursBègue Cyril
DirecteursHuez Jean-François
Année2014
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20106750/2014MCEM3336/fichier/3336F.pdf
Mots-clésmédecins du travail, médecins généralistes, méthode mixte, risques psychosociaux, souffrance au travail, stress au travail
Résumé

INTRODUCTION

La souffrance psychique au travail est un phénomène répandu avec des conséquences importantes, en termes économiques et de santé. Le médeicn généraliste semble être l'interlocuteur privilégié du salarié mais il existe peu d'études sur la prise en charge en soins primaires. L’objectif principal de cette étude était de décrire la prise en charge de la souffrance psychique au travail par les médecins généralistes.

METHODE Cette étude reposait sur une méthologie mixte associant une étude quantitative par autoquestionnaire auprès des maitres de stage universitaire des Pays de la Loire et une étude qualitative par entretiens semi-dirigés.

RESULTATS 314 médecins (53,2 %) ont répondu au questionnaire et 10 entretiens ont été menés. La prise en charge se faisait à l’aide d’arrêts de travail, d’écoute, de psychotropes et d’un recours au médecin du travail. Les médecins déclarant avoir suivi une formation, qu’elle soit en santé au travail en général ou concernant la souffrance psychique en particulier, prescrivaient plus souvent des arrêts de travail, utilisaient d’avantage l’écoute et contactaient plus souvent le médecin du travail.

DISCUSSION Cette prise en charge était déterminé par le positionnement du médecin généraliste : la prise en charge globale imposait de prendre en compte à la fois les facteurs personnels et professionnels mais le médecin généralise ne connaissait pas l'entreprise et ne pouvait pas agir sur les conditions de travail. L'arrêt de travail lui permettait donc de mettre le travail à distance, la psychothérapie d'agir directement sur le patent et enfin le contact avec le médecin du travail d'agir indirectement sur le travail.

Résumé en anglais

INTRODUCTION

Work-related stress is well spread and has a great human and economical cost. . The general practitioner (GP) seems to be the best partner for suffering workers. However very few studies show how they are taken care of. The objective of this study was to describe how GPs deal with work-related stress among their patients.

METHODS
This study was made with two types of analysis. A quantitative analysis was made with self-administered questionnaires which were sent to GP supervising students from two medicine faculties in one region. A qualitative analysis was also made based on interviews.

RESULTS
314 practitioners (53.22 %) have filled in the questionnaire and 10 interviews were made. GP used sick leave, listening, psychotrops and contact with occupational physicians to take care of work-related stress. When they declared having special training in work-related stress, GP more often prescribed sick leave, used listening and contacted occupational physicians.

DISCUSSION
GP’s position impact on the way they deal with work-related stress: personal and professional factors must be considered but the GP doesn’t know the place of work and the working conditions and can’t act on it. Sick leave puts a distance with the job, psychotherapy allows to work directly on the patient and occupational physician contact to work indirectly on job’s conditions.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages68
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2014-10-28
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2014ANGE218M