Le score NPIS, un nouvel outil pour prédire la rechute en situation adjuvante dans le cancer du sein RE positif HER2negatif : à propos des résultats d’une étude rétrospective, multicentrique
Titre | Le score NPIS, un nouvel outil pour prédire la rechute en situation adjuvante dans le cancer du sein RE positif HER2negatif : à propos des résultats d’une étude rétrospective, multicentrique |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Patsouris Anne |
Directeurs | Campone Mario |
Année | 2014 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20086472/2014MCEM3116/fichier/3116F.pdf |
Mots-clés | adjuvant, cancer du sein, Chimiothérapie, luminal B, phase S, RE positifs |
Résumé | Contexte : Les cancers du sein RE + HER2- sont classés en sous types luminal A ou B selon leur profil d’expression génique. Ces deux sous-types se différencient par un pronostique différent. Le sous type Luminal A présente un excellent pronostic avec l’absence de bénéfice d’une chimiothérapie adjuvante. Le sous-type Luminal B bénéficie quant à lui de la chimiothérapie adjuvante et cela est probablement lié à son caractère prolifératif, associé à un risque accru de rechute métastatique et précoce. Objectif : Evaluer la valeur pronostique de la phase S (SPF) évaluée par cytométrie en flux associé à l’Index Pronostic de Nottingham (NPI) dans une cohorte de patientes atteintes d’un cancer du sein en situation adjuvante RE+ HER2-, comparé aux critères de Saint Gallen. Matériel et méthodes : Nous rapportons les résultats portant sur une cohorte de 1253 patientes présentant un Résultats : L’âge médian était de 61.8 ans. Dans 70.4% le geste chirurgical a consisté en une tumorectomie et dans 29.4% à une mastectomie, avec dans 22.3% la recherche d’un ganglion sentinel et dans 74.1% un curage axillaire ; 48.6% ont bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante et 90.6% d’une hormonothérapie adjuvante. La médiane de suivi était de 6.8 ans. 117 patients ont présenté une rechute métastatique. Le taux de DDFS, DFS, OS et de BCSS pour tous les patients inclus étaient de 94.1%, 86.9%, 92.7% et 94.1% respectivement. Le temps médian jusqu’à l’apparition de métastases était de 4 ans. Nous avons démontré en analyse univariée et multivariée que les patientes qui avaient une SPF et/ou un NPI élevé présentaient un mauvais pronostic. Un nouveau score a été établi : le score NPIS (NPI 1 quelque soit la valeur de SPF, NPI 2 avec SPF de faible risque, NPI 2 avec SPF de haut risque et NPI 3 quelque soit la valeur de SPF.). Ce score permet de définir, en analyse uni et multivariée, une population qui bénéficie de la chimiothérapie adjuvante. Ce score combiné, comparé au NPI seul et aux critères de Saint Gallen, a été retrouvé comme le plus pronostique avec des AIC pour ces 3 scores, respectivement à 1311.3, 1315.5 et 1364. Chez les patientes n’ayant pas reçu de chimiothérapie ou N0, le score NPIS a permis de séparer le groupe NPI 2 avec SPF de faible risque dont le pronostic rejoignait celui du groupe NPI 1, du groupe NPI 2 avec SPF de haut risque qui reste de moins bon pronostic. Conclusion: Cette étude rétrospective multicentrique démontre que le score NPIS permet d’identifier les cancers du sein Luminal B qui doivent bénéficier d’une chimiothérapie adjuvante L’intérêt de la cytométrie en flux est également d’identifier les populations tumorales avec un contenu en ADN anormal (aneuploïdes), |
Résumé en anglais | Background : ER+HER2- breast carcinomas are defined as luminal A and B by gene expression profiling and dysplays various outcomes, with a lack of benefit of adjuvant chemotherapy in the luminal A entitie. Distinction is mainly due to proliferative activity, associate with an accrual risk of distant and early relapse. Purpose : To assess the significance prognostic value of S-phase fraction (SPF) evaluated by DNA flow cytometry associate with the Nottingham Prognosis Index (NPI) in a Estrogen Receptor (ER) positive and HER2 – early breast cancer population, compared as the Saint Gallen criteria. Patients and Methods : We retrieved a serie of 1253 patients with early primary ER+HER2- BC, treated by surgery, radiotherapy ± systemic therapy, between early January, 2001 and late February, 2010 with an adequate DNA histogram. Cell preparation and histogram interpretation followed restrictive conditions. SPF classes (low, medium and high) were defined according to tertile thresholds after adjustment for ploidy. The primary end point was the distant disease free survival (DDFS), calculated using the non parametric Kaplan-Meier method and compared with the log-rank test. Results : Median of age was 61.8 years. Chirurgical procedures consist in 70.4% and 29.4% of tumorectomy and mastectomy, and 22.3% and 74.1% of sentinel node biopsy and axillary dissection. 48.6% received adjuvant chemotherapy and 90.6% hormone therapy. Median of follow-up was 6.8 years. 117 patients experienced a distant relapse. The cumulative 5-year DDFS, DFS, OS and BCSS for all patients included were 94.1%, 86.9%, 92.7% and 94.1% respectively. Median time to metastasis was 4 years. High risk SPF group was significantly prognostic, as NPI components in a multivariate analysis for the DDFS. Medium and high-SPF group were regrouped as one group called high risk SPF group versus low risk SPF. SPF, NPI and Saint Gallen criteria were independent in multivariate model. NPI and SPF were associated in combined score (NPIS score), resulting in four groups: score NPI 1 whatever the SPF value, score NPI 2 with low risk SPF, score NPI 2 with high risk SPF and score NPI 3 whatever the SPF value. This combined score was compared to the NPI score alone and St Gallen criteria and was found as the most powerful with AIC for these three scores, respectively 1311.3, 1315.5 and 1364. The NPIS score was relevant in patients who did not receive chemotherapy and in node negative population where NPI 2 with low SPF risk group met the good prognosis of NPI 1 group while NPI 2 with high SPF risk remains poor prognosis. Conclusion: In summary, this retrospective study assesses the prognostic value of SPF in a NPI 2 ER+ HER2- BC population and let to characterise luminal B patients for whom chemotherapy should be warranted. Interest of DNA flow cytometry is also to identify abnormal DNA content (aneuploidy), reflect of genomic instability. Another study is needed to confirm our present results. |
Langue de rédaction | anglais |
Nb pages | 40 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2014-09-15 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2014ANGE120M |