Dans quelles mesures les producteurs de vins du Maine-et-Loire sont-ils capables de développer leurs activités sur le marché chinois ?

Capitale mondiale du vin dans le monde, la France incarne depuis de nombreuses années une référence en matière de production vitivinicole. Et pourtant, depuis quelques années, le savoir-­faire français en matière de vin, intéresse et fait l’objet d’une attention toute particulière par les grandes puissances en développement. La Chine représente un potentiel gigantesque de consommation de vin en croissance qui attise la convoitise des producteurs de vin du monde entier. Face à ce besoin sans commune mesure, la France est sollicitée au même titre que d’autres pays, et se retrouve en concurrence frontale face à des pays sans historique et devant une clientèle non éduquée à la qualité des vins. La capacité de la France à exporter vers la Chine dépend de sa capacité à proposer des vins, mais aussi des services, une histoire et un savoir-faire à des cibles clients différentes. Les pays de la Loire travaillent les vins depuis de longues décennies, et proposent aujourd’hui une large gamme diversifiée de vin de qualité. Face à cette concurrence venant du reste du monde, les vins du Pays de la Loire doivent se faire entendre en développant des stratégies ad hoc et en favorisant des canaux de communication adaptée à la cible. Face à la globalisation, les producteurs français ne doivent perdre leurs âmes et se perdre dans des croyances, mais au contraire renforcer leurs spécificités, leurs caractéristiques afin d’offrir des vins de caractères. Les vins de Loire doivent s’accrocher à ce qui font leur richesse, et permettre aux nouveaux consommateurs de découvrir « le vin à la Française» avec certes le produit, mais aussi tous les éléments du contexte qui valorise le savoir-­faire et la culture. L’oenotourisme est l’une des clés en réponse à la globalisation.

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines