La féminisation des professions de la documentation et du patrimoine : les femmes archivistes (1906-1990)
Titre | La féminisation des professions de la documentation et du patrimoine : les femmes archivistes (1906-1990) |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Willefert Lili |
Directeurs | Grailles Bénédicte |
Année | 2013 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20125371/20132MHD2107/fichier/2107F.pdf |
Mots-clés | archivistes, bibliothécaires, École des Chartes, École du Louvre, féminisation, femmes, histoire des femmes |
Date de soutenance | 2013-06-21 |
Résumé | Le XXe siècle représente une période d’évolution majeure pour le statut des femmes au sein de la société française, un tournant amorcé cependant à la fin du XIXe siècle, par les réformes scolaires. Admises à l’université et dans les grandes écoles formant aux professions culturelles, les femmes se mettent à côtoyer les hommes en salle de cours, une mixité plus ou moins admise et tolérée selon les points de vue et les facultés. Il faut attendre les années 1920 pour que les jeunes femmes commencent à représenter une réelle main-d’œuvre susceptible de concurrencer leurs camarades de classe masculins. La seconde moitié du XXe siècle voit les femmes investir plus avant les postes de bibliothécaires et d’archivistes. À partir de 1950, elles représentent plus de 50% du personnel des bibliothèques. Certaines chartistes, entrées aux Archives Nationales, dès les années 1930, y restent une grande partie de leur carrière. Cependant, durant la première moitié du XXe siècle, on observe que s’il est possible pour les nouveaux diplômés masculins d’obtenir un poste de directeur des Archives Départementales peu de temps après avoir quitté l’École, ce n’est jamais le cas pour les femmes. Mis à part cette constatation, on ne peut parler de favoritisme. On remarque un changement à partir du début des années 1960. Les anciennes étudiantes sont dès lors également nommées « directeur des services d’archives » dans les départements. |
Résumé en anglais | The XXth century represents a period of major evolution for the status of women within the french society, a turning point begun however in the end of the XIXth century, by the school reforms. Admitted in the university and in schools training in the cultural occupations, womenbegin rubbing shoulders with men in classroom, a coeducation more or less admitted and tolerated according to points of view and faculties. It is necessary to wait for 1920s so that the young women begin to represent a real workforce able to compete with their male classmates. The second half of the XXth century sees the women moving further forward into the posts of librarians and archivists. From 1950, they represent more than 50 % of the staff of libraries. Some Chartists, entered in the National Archives from the 1930s, remain a big part of their careerthere. However, during the first half of the XXth century, we observe that if it’s possible for the new male graduates to obtain manager's post of departmental archives, it is never the case for women. Set apart this observation, we cannot talk about favoritism. We notice a change from the beginning of 1960s. The former female students are also appointed manager of departmental archives. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 90 |
Diplôme | Master Archives |
Editeur | Université d'Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |