Habitudes de prescription et pratiques en matière de contraception chez les médecins généralistes et les sage-femmes libérales
Titre | Habitudes de prescription et pratiques en matière de contraception chez les médecins généralistes et les sage-femmes libérales |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Langue Marion, Coignard Ondine |
Directeurs | Legendre Guillaume |
Année | 2024 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/15000064/2024MCEM18926/fichier/18926F.pdf |
Mots-clés | Contraception, gynécologie, Maine-et-Loire, Mayenne, médecine générale, médecins généralistes, Sage-femme, Sarthe |
Résumé | INTRODUCTION - Depuis plusieurs années, la France voit une diminution du nombre de médecins de toute spécialité sur l’ensemble de son territoire, et donc les interlocuteurs possibles pour les patients quant à leurs questions sur leur santé. Il en est de même pour le suivi gynécologique et notamment pour la contraception. Face à cette pénurie médicale grandissante, le champ des compétences des sage-femmes dans le domaine du suivi gynécologique et donc de la contraception s’étend petit à petit, jusqu’à faire partie intégrante du suivi gynécologique comme c’est le cas à l’heure actuelle. METHODES – Il s’agit d’une étude de pratique comparative prospective, dont les résultats ont été recueillis à partir de questionnaires envoyés en ligne aux médecins généralistes et sage-femmes libérales des départements du Maine et Loire, Sarthe et Mayenne. L’objectif principal est d’identifier les différences d’habitudes de prescriptions et gestes pratiqués dans le cadre de la contraception féminine. Les objectifs secondaires sont d’étudier de surcroît les facteurs influençant ces différences entre les deux professions. RESULTATS – Le taux de participation était de 24,7%, soit un total de 176 réponses. On constate que les sage-femmes proposent un plus large panel de contraceptifs que les généralistes, y compris des méthodes moins efficaces. Elles posent plus de DIU, mais moins d’implants contraceptifs. Les sage-femmes se forment davantage que les médecins car moins satisfaites de leur formation initiale concernant la contraception et notamment les gestes techniques. Les médecins sont davantage influencés par leur expérience personnelle, l’âge et la parité de la patiente dans leurs prescriptions. CONCLUSION – Les médecins et les sage-femmes ont une approche différente de leurs prescriptions mais privilégient en priorité les préférences de la patiente. Les deux professions souhaiteraient davantage de formations pratiques pour permettre un choix plus éclairé aux patientes quant à leur contraception. |
Résumé en anglais | INTRODUCTION - For several years, France has seen a decrease in the number of doctors of all specialties across its entire territory, which has reduced the available contacts for patients with health-related questions. The same is true for gynecological follow-up, particularly regarding contraception. In response to this growing medical shortage, the scope of midwives' competencies in gynecological care and contraception has gradually expanded, to the point where it is now an integral part of gynecological follow-up. METHODS - This is a prospective comparative practice study, with results collected from online questionnaires sent to general practitioners and freelance midwives in the Maine-et-Loire, Sarthe, and Mayenne departments. The main objective is to identify the differences in prescription habits and procedures performed in the context of female contraception. The secondary objectives are to study, in addition, the factors influencing these differences between the two professions. RESULTS - The participation rate was 24.7%, for a total of 176 responses. It was observed that midwives offer a wider range of contraceptives than general practitioners, including less effective methods. They insert more IUDs but fewer contraceptive implants. Midwives receive more training than doctors because they are less satisfied with their initial training concerning contraception, particularly the technical procedures. Physicians are more influenced by their personal experience, the patient’s age, and parity when making prescriptions. CONCLUSION - Doctors and midwives have different approaches to their prescriptions but prioritize the patient's preferences. Both professions would like more practical training to provide patients with more informed choices regarding contraception. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 39 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2024-10-24 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2024ANGE187M |