Qui sont ces patients qui viennent spontanément aux urgences pédiatriques ? Etude quantitative à propos des patients suivis par les médecins généralistes d’un quartier de la ville d’Angers, consultant au CHU
Titre | Qui sont ces patients qui viennent spontanément aux urgences pédiatriques ? Etude quantitative à propos des patients suivis par les médecins généralistes d’un quartier de la ville d’Angers, consultant au CHU |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Renier Clemence |
Directeurs | De Casabianca Catherine |
Année | 2024 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/20132141/2024MCEM18903/fichier/18903F.pdf |
Mots-clés | éducation thérapeutique, médecin généraliste, recours spontané, soins ambulatoires, soins non programmés, urgences pédiatriques |
Résumé | Introduction : en France, la fréquentation des services d'urgences ne cesse d'augmenter, souvent pour des soins non urgents. Sujets et Méthodes : cette étude observationnelle rétrospective menée du 15 juillet 2022 au 15 janvier 2023 vise à caractériser les recours spontanés aux urgences pédiatriques du CHU d’Angers. Elle inclue les patients suivis par les 17 médecins de l'association APSA des quartiers Madeleine-Justice-Saint Léonard. Résultats : sur 14 546 passages aux urgences, 177 patients suivis par les médecins de l'étude ont été inclus pour des consultations spontanées. Les principaux motifs étant la traumatologie, les dyspnées, la fièvre, les douleurs abdominales et les pathologies digestives. 9 % ont été hospitalisés. 39 % n’ont bénéficié d’aucune intervention aux urgences. L’analyse conclue que 45 % des consultations ont eu lieu pendant les heures d'ouverture des cabinets médicaux, 23% de celles-ci apparaissent inadaptées. Conclusion : les parents semblent globalement bien comprendre les critères de recours aux urgences, grâce notamment aux explications et à la prévention assurées par leur médecin traitant. Toutefois, un nombre important de consultations pour traumatologie s'explique par l'accès rapide au plateau technique, qui pourrait être partiellement évité avec un meilleur accès à la radiologie de ville, réduisant ainsi un quart des passages non justifiés. En ce qui concerne les dyspnées, la majorité des consultations sont adaptées, en raison de la présence de critères de gravité. Cependant, pour les fièvres et douleurs abdominales, de nombreux recours aux urgences pourraient être évités en consultant d'abord le médecin généraliste ou d'autres structures de soins primaires, souvent méconnues des parents. Une meilleure prévention, centrée sur les viroses ORL, les vomissements débutants, et les pathologies dermatologiques, associée à une incitation à utiliser le 15 ou le 116 117 avant de se rendre aux urgences, pourrait contribuer à réduire les passages inappropriés. |
Résumé en anglais | Introduction : in France, visits to emergency departments are steadily increasing, often for non-urgent care. Subjects and Methods : this retrospective observational study, conducted from July 15, 2022, to January 15, 2023, aims to characterize the spontaneous visits to the pediatric emergency department of the Angers University Hospital. It includes patients under the care of the 17 doctors from the APSA association in the Madeleine-Justice-Saint Léonard neighborhoods. Results : out of 14,546 emergency visits, 177 patients followed by the study physicians were included for spontaneous consultations. The main reasons were trauma, dyspnea, fever, abdominal pain, and digestive pathologies. 9% were hospitalized, and 39% did not receive any intervention in the emergency department. The analysis concludes that 45% of consultations occurred during the opening hours of medical practices, with 23% of these appearing inappropriate. Conclusion : parents generally seem to have a good understanding of the criteria for seeking emergency care, largely due to the explanations and prevention efforts provided by their treating physician. However, a significant number of consultations for trauma can be attributed to quick access to technical facilities, which could be partially avoided with better access to community radiology. Regarding dyspneas, most consultations are appropriate due to the presence of severity criteria. However, for fevers and abdominal pains, many emergency visits could be avoided by first consulting a general practitioner or other primary care structures, which are often unknown to parents. Better prevention focused on viral respiratory infections, early vomiting, and dermatological conditions, along with encouragement to use emergency numbers like 15 or 116 117 could help reduce inappropriate visits. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 60 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2024-10-24 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2024ANGE172M |