Progestéronémie le jour de la ponction d'ovocytes et taux de naissances vivantes en transfert d'embryons frais
Titre | Progestéronémie le jour de la ponction d'ovocytes et taux de naissances vivantes en transfert d'embryons frais |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Leguy Marie |
Directeurs | Pierre-Emmanuel Bouet |
Année | 2024 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/92013984/2024MCEM18881/fichier/18881F.pdf |
Mots-clés | Comparaison., naissances vivantes, ponction d’ovocytes, progestérone |
Résumé | Introduction : la procréation médicalement assistée est en plein essor en France. Les protocoles utilisés sont récents et de nombreuses études sont en cours sur l’utilité des différents paramètre mesurés au cours d’une stimulation ovarienne. L’impact de la progestéronémie a été étudié en fin de phase folliculaire dans le cadre des fécondations in vitro et dans les transferts d’embryons congelés et celle-ci est reconnue pour avoir un lien avec le taux de naissances vivantes. L’objectif de l’étude est de déterminer si la progestéronémie le jour de la ponction d’ovocytes est un facteur prédictif du taux de naissances vivantes en transfert d’embryons frais, pouvant motiver une modification de la supplémentation de phase lutéale. Matériels et méthodes : cette étude monocentrique, rétrospective, réalisée au CHU d’Angers recherche la corrélation entre le taux de progestérone le matin d’une ponction d’ovocytes et le taux de naissances vivantes chez les patientes ayant bénéficié d’un transfert d’embryons frais, sur 802 patientes transférées entre janvier 2021 et décembre 2022. Résultats : l’analyse univariée retrouve comme facteur pronostic de naissances vivantes l’IMC de la patiente (p<0,0001), la progestéronémie n’en est pas un. En analyse multivariée, l’IMC et l’âge de la patiente sont retrouvés comme facteurs pronostics (respectivement p<0,0001 et p<0,047). La progestéronémie n’est pas retrouvée comme facteur prédictif. Il n’est pas observé non plus d’impact de la progestéronémie sur le taux des différentes autres issues de la stimulation (fausses couches, grossesses évolutives, grossesses cliniques, grossesses arrêtées, absences de grossesses). En revanche un impact des valeurs extrêmes de progestéronémie (<2 ng/mL et >10 ng/mL) le jour de la ponction sur le nombre d’ovocytes recueillis le jour de la ponction a été observé, dans le sens d’une diminution du nombre d’ovocytes pour les valeurs de progestérone basses et d’une augmentation pour les valeurs hautes. Conlusion : la progestéronémie le jour de la ponction d’ovocytes n’est pas un facteur prédictif du taux de naissances en transfert d’embryons frais et n’implique ainsi pas de modification du traitement de supplémentation en phase lutéale. |
Résumé en anglais | Introduction : medically assisted reproduction is booming in France. The protocols used are recent, and numerous studies are running on the usefulness of the various parameters measured during ovarian stimulation. The impact of progesterone has been studied during the late follicular phase in the context of in vitro fertilization and frozen embryo transfer, and is known to have a link with the live birth rate. The aim of the study was to determine whether progesterone on the day of oocyte retrieval is a predictive factor of live birth rate in fresh embryo transfer, which could motivate a modification of luteal phase supplementation. Materials and methods : this monocentric, retrospective study, carried out at the CHU of Angers, assessed the correlation between progesterone levels on the morning of oocyte retrieval and the live birth rate in patients having undergone fresh embryo transfer, on 802 patients transferred between January 2021 and December 2022. Results : univariate analysis identified patient BMI as a prognostic factor for live birth rate (p<0.0001), while progesterone was not. In multivariate analysis, BMI and patients’ age were found to be prognostic factors (p<0.0001 and p<0.047 respectively). Progesterone was not found to be a predictive factor. Nor was progesterone found to have any impact on the rate of the various other outcomes of stimulation (miscarriages, ongoing pregnancies, clinical pregnancies, stopped pregnancies, no pregnancies). On the other hand, extreme progesterone values (<2ng/mL and > 10ng/mL) on the day of oocyte retrieval had an impact on the number of oocytes collected, with a decrease in the number of oocytes for low progesterone values and an increase for high values. Conclusion : progesterone levels on the day of oocyte retrieval is not predictive of the live birth rate in the case of fresh embryo transfer, and therefore do not require modification of luteal phase supplementation therapy. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 40 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2024-10-17 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2024ANGE165M |