Smartwatch et objets connectes : étude sur leur usage et leur impact dans la pratique professionnelle en médecine générale
Titre | Smartwatch et objets connectes : étude sur leur usage et leur impact dans la pratique professionnelle en médecine générale |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Orhan Bastien, David Pierre, Fusil-Onillon Valentin |
Directeurs | Delahaye Josselin |
Année | 2024 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/92013316/2024MCEM18851/fichier/18851F.pdf |
Mots-clés | cardiologie, ECG connecté, médecine générale, montre connectée, objets connectés, téléconsultation, Téléexpertise, Télémedecine |
Résumé | Introduction : les objets connectés sont de plus en plus présents dans la santé des Français. Plusieurs objets proposent désormais des fonctionnalités de suivi de la santé et certains sont dédiés à un usage médical. De plus en plus d’articles montrent leur intérêt pour l’activité du médecin généraliste. Objectif : décrire l’utilisation ou la prise en compte de données issus d’objets connectés en consultation, par les médecins généralistes des Pays de la Loire. L’objectif secondaire était l’exploration des avantages ou des freins à leur utilisation. Méthodes : étude séquentielle en 2 parties. Première partie quantitative sous la forme d’un questionnaire diffusé par mail, réponses par échelle de Likert et questions ouvertes ou fermées. Deuxième partie qualitative par la réalisation d’entretiens semi-dirigés avec analyse par théorisation ancrée avec triangulation des données. Résultats : 50 réponses complètes au questionnaire ont été comptabilisées avec 56% des médecins généralistes qui ont pris en compte ou utilisés un objet connecté en consultation. Il existait peu de différence dans les groupes sur l’âge ou le sexe. Les entretiens ont mis en évidence la place prépondérante de l’ECG connecté et de la montre connectée. Les médecins étaient encore inquiets de la fiabilité des données produites. Certains avaient des réserves sur l’impact psychologique que pourrait avoir l’utilisation plus fréquente de ces objets. Conclusion : les médecins généralistes sont optimistes sur le futur des objets connectés en médecine générale, surtout dans les zones en pénurie médicale. Mais il persiste des doutes sur leur fiabilité, qui reste un frein majeur. On perçoit une demande de formations et d’études supplémentaires sur leurs modalités en médecine générale, symptômes d’un manque de connaissances sur le sujet chez les médecins généralistes en France. |
Résumé en anglais | Introduction : connected devices are increasingly present in the healthcare of the French population. Several devices now offer health monitoring features, and some are specifically designed for medical use. An increasing number of articles highlight their relevance to the work of general practitioners. Objective : to describe the use or consideration of data from connected devices during consultations by general practitioners in the Pays de la Loire region. The secondary objective was to explore the benefits and barriers to their use. Methods : a two-part sequential study. The first part was quantitative, conducted through a questionnaire distributed via email, with responses on a Likert scale with both open and closed questions. The second part was qualitative, involving semi-structured interviews analyzed using grounded theory with data triangulation. Results : fifty complete questionnaire responses were collected, with 56% of general practitioners having considered or used a connected device during a consultation. There was little difference between groups in terms of age or gender. The interviews highlighted the prominent role of connected ECGs and smartwatches. Physicians still expressed concerns about the reliability of the data produced. Some doctors had reservations about the potential psychological impact of more frequent use of these devices. Conclusion : general practitioners are optimistic about the future of connected devices in general practice, especially in areas with medical shortages. However, doubts about their reliability persist, which remains a significant barrier. There is a demand for additional training and studies on their use in general practice, reflecting a lack of knowledge on the subject among general practitioners in France. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 80 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2024-10-10 |
Editeur | Université d'Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2024ANGE254M |