Place du pharmacien d'officine des Pays de la Loire en phytotoxicologie : état des lieux et pistes d'amélioration
Titre | Place du pharmacien d'officine des Pays de la Loire en phytotoxicologie : état des lieux et pistes d'amélioration |
Type | Thèse d'exercice : Pharmacie |
Auteurs | Blanchard Benoit |
Directeurs | Landreau Anne |
Année | 2024 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/17004595/2024PPHA18819/fichier/18819F.pdf |
Mots-clés | centre antipoison, exposition, intoxication, pharmacien, phytotoxicologie, Plantes |
Résumé | D’un côté, la tendance du grand public à se rapprocher du monde naturel peut être la source d’intoxication par l’alimentation ou par contact avec les plantes. D’un autre, le pharmacien acquière lors de son cursus une formation en phytotoxicologie. La problématique est alors la suivante : Quelle est la place du pharmacien d’officine pour répondre à la demande du grand public concernant la phytotoxicologie ? Les résultats chiffrés d’une analyse multiscalaire de données des centres antipoison ont permis de poser le contexte dans ce domaine : les intoxications aux plantes représentent environ 5% des appels des CAPTV, les espèces des genres Euphorbia et Arum ainsi que l’espèce Prunus laurocerasus sont les plus fréquemment incriminées, la majorité des intoxications touchent principalement les enfants mais sont de gravité faible, tandis que les adultes s’intoxiquent de façon moins fréquente par confusions alimentaires mais de façon potentiellement graves voire mortelles. Par ailleurs, une enquête réalisée auprès des pharmacies du grand ouest a mis en lumière un manque de confiance des officines et une méfiance du grand public sur les activités liées à la phytotoxicologie dans un cadre officinal avec un recours à d’autres sources ou référents dans ce domaine. La faible confrontation des officinaux à ces situations serait en partie la cause. Cependant, lorsque le grand public s’adresse au pharmacien pour une expertise en phytotoxicologie, la confiance mutuelle du professionnel et du grand public s’en voit renforcée. Le pharmacien qui voit son métier en perpétuelle évolution depuis quelques années qualifierait les activités liées à la phytotoxicologie comme marginales. Face à la profession d’herboriste qui n’est plus à l’ordre du jour et à une population qui continue à s’intoxiquer avec des plantes et dans de rares cas gravement, le rôle du pharmacien d’officine reste d’être un des garants de la sécurité du grand public. La communication au grand public de ses compétences dans ce domaine, la consolidation de sa formation, la mise en place d’un certificat de reconnaissance botanique, l’utilisation à bon escient des applications numériques d’aide à la reconnaissance, l’intégration au dispositif « phytoliste » semblent être des pistes d’amélioration pour renforcer sa place en phytotoxicologie. |
Résumé en anglais | or contact with plants. On the other hand, pharmacists are trained in phytotoxicologie during their studies. The question then becomes : What is the role of the pharmacist in meeting the needs of the public concerning phytotoxicology ? The results of a multiscale analysis of data from poison control centers set the scene in this field : plant poisoning accounts for around 5% of calls to CAPTVs, with species of the Euphorbia and Arum genuses and Prunus laurocerasus being the most frequently incriminated. Most poisoning cases mainly involve children, but are not very serious, while adults are less frequently poisoned by food mix-ups, but in potentially serious or even fatal cases. In addition, a survey of pharmacies in the west of France revealed a lack of confidence on the part of pharmacies and mistrust on the part of the public in activities linked to phytotoxicology in a pharmacy setting, with recourse to other sources or referents in this area. This may be partly due to the lack of exposure to these situations. However, when the public turns to the pharmacist for phytotoxicological expertise, the mutual trust between the professional and the public is strengthened. Pharmacists, whose profession has been constantly evolving over the last few years, would describe phytotoxicology-related activities as marginal. With the profession of herbalist no longer the order of the day, a population that continues to intoxicate itself with plants and in rare cases seriously so, the role of the pharmacist remains that of a guarantor of the public's safety. Communicating their skills to the public, consolidating their training, introducing a botanical recognition certificate, making good use of digital recognition applications, and integrating them into the “phytolist” scheme would all seem to be ways of improving their role in phytotoxicology. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 166 |
Diplôme | diplôme d'État de docteur en pharmacie |
Date de soutenance | 2024-09-27 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Sciences Pharmaceutiques et d'Ingénierie de la Santé |
Numéro national | 2024ANGE085P |