Etat des connaissances sur le signalement des violences conjugales depuis la loi du 30 juillet 2020. Mise en place d'une action pédagogique auprès des internes de médecine générale de la faculté d'Angers
| Titre | Etat des connaissances sur le signalement des violences conjugales depuis la loi du 30 juillet 2020. Mise en place d'une action pédagogique auprès des internes de médecine générale de la faculté d'Angers |
| Type | Thèse d'exercice : Médecine |
| Auteurs | Martin-soviche Constance, Bouche Tatiana |
| Directeurs | Jousset Nathalie |
| Année | 2024 |
| URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/15001489/2024MCEM18627/fichier/18627F.pdf |
| Mots-clés | D.E.S, formation des internes, signalement des violences, Violences conjugales |
| Résumé | Introduction Les violences conjugales représentent un enjeu de santé publique dont le médecin généraliste est un acteur fondamental pour le dépistage, l’accompagnement et l’orientation des victimes. Depuis le 30 juillet 2020, la loi a élargi les dérogations au secret professionnel permettant de signaler sans le consentement des patientes en cas d’emprise et de danger immédiat. Cependant ces notions restent difficiles à évaluer et la formation des internes de médecine générale est inégale sur le sujet des violences conjugales. Matériel et Méthode Evaluation des connaissances des internes de médecine générale de la faculté d’Angers à l’aide d’un questionnaire puis mise en place de 2 sessions de formation de 2h en présentiel avec participation sur la base du volontariat avec questionnaire au décours. Notre critère de jugement principal portait sur les connaissances des internes sur les dérogations au secret professionnel permettant le signalement des patientes depuis la loi du 30 juillet 2020. Notre critère de jugement secondaire était la satisfaction des internes concernant la formation. Résultats 171 internes de médecine générale ont répondu au premier questionnaire et 55 internes ont participé à notre formation. On retrouvait une différence significative entre les deux groupes en termes d’aisance sur le sujet des violences conjugales et sur les connaissances des dérogations au secret professionnel avec un test du Chi 2 et une p-value fixée à 5%. Conclusion Les connaissances des internes de médecine générale sont insuffisantes, pourtant ils sont nombreux à être intéressés par une formation. La satisfaction des internes à l’issue était très importante et les résultats significatifs, tant sur l’aisance que sur les connaissances des dérogations au secret professionnel, ce qui tend à montrer que ce type de formation pourrait améliorer la prise en charge des victimes de violences conjugales. |
| Résumé en anglais | Introduction Domestic violence represents a public health issue in which the general practitioner plays a key role in the detection, support and guidance of victims. Since July 30, 2020, the law has expanded the exemptions from professional secrecy allowing reporting without the consent of patients in case of influence and immediate danger. However, these concepts remain difficult to assess and the training of general medicine interns is uneven on the subject of domestic violence. Material and method Assessment of the knowledge of general medicine interns at the Angers faculty using a questionnaire then implementation of 2 tow-hour face-to-face training sessions with participation on a voluntary basis with a questionnaire at the end. Our primary endpoint concerned interns' knowledge of the exemptions from professional secrecy allowing the reporting of patients since the law of July 30, 2020. Our secondary endpoint was interns' satisfaction with the training. Results 171 general medicine interns answered the first questionnaire and 55 interns took part in our training. We found a significant difference between the two groups in terms of ease in dealing with domestic violence and on knowledge of exceptions to professional secrecy with a Chi 2 test and a p-value set at 5%. Conclusion The knowledge of general medicine interns is insufficient, yet many of them are interested in training on the subject. The satisfaction of the interns was very high and the significant results, both in terms of ease in dealing with domestic violence and knowledge of exceptions to professional secrecy, tend to show that this type of training could improve the way we deal with victims of domestic violence. |
| Langue de rédaction | Français |
| Nb pages | 34 |
| Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
| Date de soutenance | 2024-09-06 |
| Editeur | Université Angers |
| Place Published | Angers |
| Libellé UFR | UFR Médecine |
| Numéro national | 2024ANGE125M |