Devenir maternel des grossesses prolongées en fonction du mode d'entrée en travail
Titre | Devenir maternel des grossesses prolongées en fonction du mode d'entrée en travail |
Type | Mémoire |
Auteurs | Esenline Joanne |
Directeurs | Dreux Cécile |
Année | 2014 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20070777/2014MDNSF1811/fichier/1811F.pdf |
Mots-clés | déclenchement du travail, grossesses prolongées, morbidité maternelle, Terme dépassé |
Date de soutenance | 2014-04-23 |
Résumé | Contexte: Le prolongement de la grossesse s'accompagne d'une augmentation de la morbidité maternelle. Objectif: L'objectif de cette étude était d'évaluer si la morbidité maternelle liée à la grossesse prolongée était augmentée en fonction du mode d'entrée en travail et en fonction du type de déclenchement. Méthodologie: Nous avons réalisé une étude rétrospective au CHU d'Angers, du 1er juillet 2008 au 30 juin 2010. Nous avons étudié les dossiers de 847 patientes ayant une grossesse prolongée et effectué des comparaisons entre le travail spontané, le déclenchement par ocytocine et le déclenchement par prostaglandines. Résultats: Dans notre population, il y avait une similitude entre le groupe travail spontané et le déclenchement par ocytocine hormis le taux d'hémorragies du post-partum qui diffère (11,3% versus 17,9%; p=0,028). Le groupe déclenchement par prostaglandines avait un taux de césarienne plus élevé par rapport au groupe de travail spontané (12,3% versus 33,3%; p<0,0001), et à l'autre mode de déclenchement (14,9% versus 33,3%; p=0,0001). L'attitude expectative permettrait à 51,3% des patientes avec un col très défavorable d'avoir une mise en travail spontané et à 13% d'entre elles d'avoir un déclenchement par ocytocine. Conclusion: Dans notre étude, le déclenchement par prostaglandines augmentait la morbidité maternelle par rapport au travail spontané et au déclenchement par ocytocine. L'attitude expectative permettrait à 64,3% des patientes avec un col très défavorable à 41 SA d'éviter le déclenchement par prostaglandines. |
Résumé en anglais | Background: The prolonged pregnancy is associated with an increase of maternel morbidity. Objective: That study's aim was to evaluate if the maternal morbidity in prolonged pregnancies increases according to the mode of entry in labor and according to the kind of labor induction. Methodology: We realised a retrospective study at Angers' CHU from the 1st of july 2008 to the 30th of june 2010. We studied the files of 847 patients who had a prolonged pregnancy, and we made a comparison between the spontaneous labor, the labor induction with oxytocin and the one with prostaglandins. Results: Within our population, there was a similarity between the spontaneous labor and the labor induction with oxytocin except for the rate of postpartum haemorrhage which is different (11,3% versus 17,9%; p=0,028). The group of labor induction with prostaglandins had a higher rate of cesarean section compared to the group of spontaneous labor (12,3% versus 33,3%; p<0,0001) and to the other kind of labor induction (14,9% versus 33,3%; p=0,0001). The expectant management would allow 51,3% of the patients with a really unfavorable cervix to have spontaneous labor and to 13% among them to have labor induction with oxytocin. Conclusion: In our study, the labor induction by prostaglandins increased the maternal morbidity compared to the spontaneous labor and the labor induction with oxytocin. The expectant management would allow 64,3% of the patients with a really unfavorable cervix at 41 weeks to avoid the labor induction with prostaglandins. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 59 |
Diplôme | Diplôme d'État de sage-femme |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | École René Rouchy |