Les dystocies de démarrage : quelles conséquences pour quelle prise en charge?
Titre | Les dystocies de démarrage : quelles conséquences pour quelle prise en charge? |
Type | Mémoire |
Auteurs | Lenogue Clément |
Directeurs | Biquard Florence |
Année | 2014 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20080322/2014MDNSF1806/fichier/1806F.pdf |
Mots-clés | direction du travail précoce, dystocie de démarrage, Nalbuphine, phase de latence prolongée |
Date de soutenance | 2014-04-23 |
Résumé | Introduction : Aucun consensus concernant la prise en charge des dystocies de démarrage n’a été établi et différents types d’analgésies peuvent être discutés. Pourtant cette anomalie du travail toucherait 2 à 3% des parturientes. L’étude avait pour but d’évaluer les conséquences de la prise en charge sur le travail, l’accouchement, l’adaptation à la vie extra-utérine et le déroulement des suites de couches immédiates. Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective observationnelle du 1er Octobre 2010 au 1er Octobre 2013 au CHU d’Angers. Ont été incluses toutes les patientes présentant une dystocie de démarrage (supérieure à 8 h) à terme, sans pathologies maternelles ni foetales associées. Deux analyses concomitantes ont été faites. La première de façon globale et la seconde en sous groupes selon la parité. Résultats : Nous observions une augmentation de la durée des différentes phases du travail en présence de Nalbuphine (p<0,05) par rapport aux patientes qui avaient uniquement bénéficié d’une direction précoce du travail. Aucune différence n’était constatée sur l’accouchement, l’adaptation à la vie extra utérine et les suites de couches immédiates (p>0,05). Conclusion : Il semblerait donc qu’une attitude d’emblée activiste associée à une analgésie à type d’APD réduirait les durées des phases du travail, sans conséquences obstétricales ni néonatales. Mais la prise en charge antalgique reste complexe et doit faire l’objet d’échanges entre les professionnels et la patiente. |
Résumé en anglais | Introduction: No consensus concerning the prolonged latent phase’s care was established and various types of analgesia can be discussed. But this anomaly of labor would concern 2 or 3% of laboring women. The study aimed at estimating the consequences of cares on labor, delivery, neonatal outcomes and postpartum. Methods: This was an observational retrospective study from October 1st, 2010 to October 1, 2013 at the CHU of Angers. Had been included patients with prolonged latent phase (greater than 8 h) at term, without maternal or fetal pathologies associated. Two concurrent analyses were made. The first overall and the second in sub groups according to parity. Results: We observed longer labor phases with Nalbuphine (p<0,05) compared to only early active labor managing. No differences was observed about delivery, neonatal outcomes and postpartum (p>0,05). Conclusion: Active management policy of labor associated with an epidural analgesia may shorten labor’s phases without any obstetrical or neonatal consequences. But analgesic care is complicated and must be discuss between medical staff and the patient. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 53 |
Diplôme | Diplôme d'État de sage-femme |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | École René Rouchy |