Les sages-femmes et la pratique de la DA/RU

TitreLes sages-femmes et la pratique de la DA/RU
TypeMémoire
AuteursBignon Claire
DirecteursLucas Yolande
Année2014
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20081613/2014MDNSF1790/fichier/1790F.pdf
Mots-clésdélivrance artificielle, formation-action, hémorragie de la délivrance, morbi-mortalité, santé publique
Date de soutenance2014-04-23
Résumé

Introduction : Avec un taux de mortalité maternelle de 9.6 pour 100 000 naissances vivantes en 2007-2009, l’hémorragie, première origine retrouvée, représente en France un véritable problème de Santé Publique. Depuis 2004, de nombreuses mesures ont été instaurées et le champ de compétence des sages-femmes élargit. Ainsi, depuis 2006, les sages-femmes ont le droit de pratiquer les DA/RU. Cependant, dans la réalité de la pratique, il semble qu’elles soient peu nombreuses à les réaliser. L’objectif de l’étude était de réaliser un état des lieux de la pratique de la DA/RU par les sages-femmes et de comprendre les freins ou motivations à leur pratique.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective descriptive réalisée par auto-questionnaire auprès des sages-femmes exerçant dans les maternités publiques du Réseau Sécurité-Naissance des Pays de la Loire d’octobre 2013 à janvier 2014. 39% des sages-femmes ont répondu.

Résultats : L’étude a montré que 37% des sages-femmes ne connaissaient pas correctement leur champ de compétence. Un manque de formation initiale est remarqué pour 20% d’entre elles. Bien qu’elles étaient 95% à accepter d’en faire une s’il leur était demandé, l’étude à révélé que dans la pratique quotidienne, elles n’étaient que 29% à les pratiquer régulièrement. Dans l’intérêt de la patiente et pour améliorer leurs compétences, elles étaient 95% à être intéressées par une formation continue.

Conclusion : Pour la sécurité des patientes, garantir une prise en charge optimale de l’HDD et accentuer la complémentarité entre professionnels, la formation des sages-femmes à la pratique de la DA/RU semble essentielle. A l’heure actuelle, la formation-action semblerai la solution la plus adaptée.

Résumé en anglais

With a maternal mortality rate of 9.6 out of 100 000 live births between 2007 and 2009, haemorrhage, first origin found, shows in France a real public health issue. Since 2004, many measures has been established and the skills sphere of midwife has increased. Therefore, since 2006, midwife are able to practice Artificial Delivery / Uterine Check.However, it seems that few of them are practically making it.This study deals with a review of AD/UC midwife practices and an understanding of roadblocks or motivations to realise it.This is a descriptive prospective study based on a self-questionnaire to midwife working on Réseau Sécurité-Naissance public maternities from Pays de la Loire, from October 2013 to January 2014. 39% of midwifes had answered. The study shows that 37% of midwifes didn't really know their skills sphere. A lack of initial training is pointed out by 20% of them. Although they were 95% ready to practice AD/UC if asked, study reveals that only 29% of them are regularly realising it. Regarding patient interest and to improve midwife knowledge, 95% of them are interested in a continuous training. For patient safety, to ensure an optimal delivery haemorrhage handling and to improve inter-professional synergy, AD/UC midwife training seems necessary. Actually, the training-action seems to be the best solution.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages52
Diplôme

Diplôme d'État de sage-femme

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

École René Rouchy