Suicide et actions publiques en région Pays de la Loire : de la question sociale à la biopolitique (1897-2002)

TitreSuicide et actions publiques en région Pays de la Loire : de la question sociale à la biopolitique (1897-2002)
TypeMémoire de Master
AuteursMarquis Antoine
DirecteursNiget David, Denéchère Yves
Année2024
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/19001935/2024HMHCP17873/fichier/17873F.pdf
Mots-clés20e siècle, histoire des sciences, histoire sociale, institution, politiques publiques, psychiatrie, sociologie, suicide
Date de soutenance2024-06-21
Résumé

Ce travail de recherche tend à montrer que la prise en charge du suicide au XXe siècle s’accompagne de profondes mutations institutionnelles dans le champ des politiques publiques. En effet, alors que les réponses des autorités aux questions sociales et sanitaires posées dès la première moitié du XIXe siècle sont encore à leur balbutiement, le développement des savoirs scientifiques avec notamment la publication de Durkheim en 1897 chamboule les orientations prises par les pouvoirs publics. Dès lors, à travers l’avènement d’outils statistiques et de nouveaux acteurs, l’État se met en quête de prévenir ce qu’il considère comme des facteurs de risques pour les populations, dont la mort et par extension le suicide. Cette volonté de prolonger la vie, qui est le propre des sociétés contemporaines, amène l’avènement de techniques de pouvoir et de programmes publiques que nous appelons « biopolitique ».

Résumé en anglais

This research tends to show that the management of suicide in the 20th century is accompanied by profound institutional changes in the field of public policies. Indeed, while the responses of public authorities to the social and health questions posed in the first half of the 19th century are still in their infancy, the evolution of scientific knowledge, notably the publication of Durkheim in 1897, shakes up the directions taken by the public authorities. Thus, thanks to the advent of statistical tools and new actors, the State seeks to prevent what it considers to be risk factors for populations, including death and by extension suicide. This desire to prolong life, characteristic of contemporary societies, leads to the advent of techniques of power and public programs that we call “biopolitics”.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages217
Diplôme

Master Histoire, Civilisations, Patrimoine

EditeurUniversité d'Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines