La diffusion du Web depuis une dizaine d’année a entraîné une accélération de l’usage de la vidéo. Aujourd’hui, les entreprises ne lésinent pas sur ce média comme moyen de communication. Toutefois, la question de l’archivage de ce contenu n’est pas posée alors qu’il constitue un fonds important pour les chercheurs en sciences humaines et sociales, seules les institutions, tel que la BNF, se sont emparées de la question de l’archivage du Web, mais le sujet reste à creuser. En outre, cette réflexion mène à la problématique de sobriété numérique qui vient bousculer les habitudes d’archivage. Ainsi, ce mémoire essaye de répondre à ces interrogations autour du cas de la gestion des vidéos YouTube mises en ligne par l’Agence de la transition écologique.
The spread of the Web over the past ten years has led to an acceleration in the use of video. Today, companies do not skimp on this media as a means of communication. However, the question of archiving this content is not raised even though it constitutes an important fund for researchers in the human and social sciences; only institutions, such as the BNF, have taken up the question of archiving of the Web, but the subject remains to be explored. Furthermore, this reflection leads to the problem of digital sobriety which is shaking up archiving habits. Thus, this dissertation attempts to answer these questions around the case of the management of YouTube videos posted online by the Agence de la transition écologique.