Évaluation des connaissances d’un échantillon d’internes de médecine générale de la faculté d’Angers concernant les conseils hygiéno-diététiques pour lutter contre le surpoids et l’obésité à promouvoir dans la population générale.
Titre | Évaluation des connaissances d’un échantillon d’internes de médecine générale de la faculté d’Angers concernant les conseils hygiéno-diététiques pour lutter contre le surpoids et l’obésité à promouvoir dans la population générale. |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Le Martelot Fabian, Thomas Kilian |
Directeurs | Chopin Matthieu |
Année | 2024 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/18012233/2024MCEM17691/fichier/17691F.pdf |
Mots-clés | formation, médecine générale, Mesures hygiéno-diététiques, Pays de La Loire, PNNS |
Résumé | Introduction : la prévalence mondiale de l'obésité a significativement augmenté entre 1975 et 2014, se multipliant par six. En France, la proportion de personnes obèses est passée de 15% à 17% au cours de la dernière décennie. Le Programme national nutrition santé (PNNS) vise à promouvoir de bonnes pratiques hygiéno-diététiques, faisant du médecin généraliste un acteur clé dans la lutte contre l'obésité. Mais quel est le niveau de connaissance de cette problématique chez les étudiants en médecine générale ? Méthodologie : l'étude porte sur les étudiants en 3ème cycle de médecine de la faculté d'Angers. Un questionnaire papier a été distribué lors de deux demi-journées. Les réponses aux questions ouvertes sur les mesures hygiéno-diététiques ont été analysées et regroupées en catégories, distinguant celles conformes aux directives du PNNS4 de celles qui ne le sont pas. Des questions fermées ont exploré la confiance personnelle des internes et leur ressenti vis-à-vis de leur formation professionnelle. Résultats : une sous-estimation de la prévalence de l'obésité par les étudiants a été observée. Les conseils hygiéno-diététiques les plus fréquents sont en grande partie ceux diffusés dans les médias grand public. Le nombre de conseils donnés par interne est faible, surtout concernant l'alimentation (27,5% ont donné plus de 3 conseils). Malgré cela, une majorité d'internes (61,3%) se sent à l'aise pour aborder le sujet avec les patients. Cependant, 76,5% estiment ne pas avoir reçu suffisamment de formation sur la nutrition et la prise en charge de l'obésité, et souhaiteraient davantage de formation sur ces sujets ainsi que sur les outils disponibles. Discussion : les étudiants pourraient sous-évaluer la problématique de l'obésité en raison d'une prévalence plus faible dans la région des Pays de la Loire. La méthodologie de collecte des données pourrait avoir limité le nombre de conseils recueillis. De plus, le recours à d'autres professionnels de santé est souvent évoqué, soulignant le besoin de formation ressenti par les étudiants tout au long de leur cursus. Conclusion : nous ne pouvons pas conclure à un manque de connaissance des internes en matière de recommandations hygiéno-diététiques, étant donné que la méthodologie pourrait sous-estimer ce niveau de connaissance. Cependant, des besoins en formation sont clairement identifiés, et proposer des pistes de formations universitaires ou extra-universitaires pourrait être bénéfique. |
Résumé en anglais | Introduction : the global prevalence of obesity has significantly increased between 1975 and 2014, multiplying by six. France is no exception, with the proportion of obese individuals rising from 15% to 17% over the last decade. The National Nutrition Health Program (PNNS) aims to promote good hygiene and dietary practices, making the general practitioner a key player in the fight against obesity. But what is the level of knowledge of this issue among medical students ? Methodology : the study focuses on medical students in the third cycle at the University of Angers. A paper questionnaire was distributed during two half-days. Responses to open-ended questions about hygiene and dietary measures were analyzed and grouped into categories, distinguishing between those that comply with PNNS4 guidelines and those that do not. Closed-ended questions explored interns' personal confidence and their feelings about their professional training. Results : an underestimation of the prevalence of obesity by students was observed. The most frequent hygiene and dietary advice largely reflects what is disseminated in mainstream media. The number of advice given per intern is low, especially regarding diet (27.5% gave more than 3 pieces of advice). Nevertheless, a majority of interns (61.3%) feel comfortable discussing the topic with patients. However, 76.5% feel they have not received sufficient training on nutrition, obesity management, and available tools. Discussion : students may underestimate the obesity issue due to its lower prevalence in the Pays de la Loire region. The data collection methodology may have limited the number of advice collected. Moreover, the recurrent mention of consulting other healthcare professionals underscores the need for ongoing training felt by students throughout their curriculum. Conclusion : we cannot conclude a lack of knowledge among interns regarding hygiene and dietary recommendations, as the methodology may underestimate this level of knowledge. However, clear training needs have been identified, and offering options for university or extracurricular training could be beneficial. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 46 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2024-04-18 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2024ANGE044M |