Implication des sages-femmes de la région des Pays de la Loire dans la pratique des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses

TitreImplication des sages-femmes de la région des Pays de la Loire dans la pratique des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses
TypeMémoire
AuteursLelievre Blandine
DirecteursMercier bénédicte
Année2024
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/17002295/2024MFASMA17660/fichier/17660F.pdf
Mots-clésdifficultés., Freins, IVG médicamenteuses, motivations, Pays de La Loire, sages-femmes
Date de soutenance2024-04-16
Résumé

Contexte : depuis 2016, les sages-femmes libérales sont autorisées à pratiquer des IVG médicamenteuses. En 2018, 248 sages-femmes pratiquaient des IVG en ville en France, dont une seulement en Pays de la Loire. L’objectif de cette étude était de réaliser un état des lieux de la pratique de l’IVG médicamenteuse par les sages-femmes et de confronter les motivations et les freins de cette pratique, en libéral et en établissement de santé ou en CSS dans la région.

Matériel et méthodes : une étude transversale, par questionnaire écrit du 06/10/2023 au 31/12/2023 a été réalisée auprès des sages-femmes de la région des Pays de la Loire.

Résultats : au moins 15 sages-femmes pratiquaient des IVG médicamenteuses en libéral dans la région des Pays de la Loire en 2023, et 42 en établissement de santé ou en CSS. En libéral, les principales difficultés sont liées au manque de temps, à la charge de travail ou encore aux difficultés de conventionnement avec un centre référent. En structure, les difficultés semblent davantage liées à l’accompagnement psychologique des patientes. Les motivations concernant la pratique sont variées : intérêt personnel et diversification de l’activité ou encore amélioration des délais de prise en charge en libéral. Par ailleurs, plusieurs sages-femmes sembleraient intéressées par la pratique s’il leur était proposé une place dans les établissements où elles exercent.

Conclusion : les sages-femmes semblent de plus en plus nombreuses à exercer des IVG médicamenteuses, toutefois, des disparités selon les départements sont notables. Les difficultés et les motivations diffèrent selon le mode d’exercice.

Résumé en anglais

Context : since 2016, midwives have been authorized to perform medical abortions, including in private practices. In 2018, 248 midwives were performing abortions in urban areas in France, with only one in the Pays de la Loire region. The objective of this study was to assess the current state of medical abortion practice by midwives and to compare the motivations and barriers for this practice in both private practices and healthcare facilities in the region.

Methods : a cross-sectional study using a written questionnaire was conducted from October 6, 2023, to December 31, 2023, among midwives in the Pays de la Loire region, regardless of their mode of practice.

Results : in 2023, at least 15 midwives were providing medical abortions in private practice in the Pays de la Loire region, and 42 in healthcare facilities or sexual health centers. In private practice, the main challenges are related to a lack of time, the workload associated with this practice, and difficulties in establishing agreements with a referral center. In healthcare facilities, difficulties seem to be more related to providing psychological support to patients. Motivations for engaging in this practice are diverse, including personal interest, diversification of activities, and improvement of response times in private practice. Additionally, several midwives would seem interested in the practice if they were offered a position in the facilities where they work.

Conclusion : midwives appear to be increasingly involved in providing medical abortions; however, notable disparities exist among departments. Challenges and motivations vary depending on the mode of practice.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages21
Diplôme

Diplôme d'État de sage-femme

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

Ecole René Rouchy