A. Introduction
La polymédication concerne en France la moitié des plus de 65 ans. Depuis 2018, les pharmaciens peuvent réaliser des BPM, ayant pour but de contrôler l’iatrogénie médicamenteuse chez les patients âgés polymédiqués. Cependant, peu de BPM sont réalisés. Une thèse de médecine générale à expérimenté la prescription de BPM par les médecins. Cette thèse permet d’évaluer le ressenti des pharmaciens vis-à-vis de la prescription de BPM.
B. Sujets et Méthodes
Étude qualitative réalisé à travers des entretiens semi-dirigés auprès de huit pharmaciens, géographiquement proches de médecin formés à la prescription de BPM.
C. Résultats
Les pharmaciens étaient motivés par la réalisation de BPM, qu’ils jugeaient utiles à la prise en charge des patients. Il apparaissait en revanche que le dispositif était mal connu des pharmaciens eux-mêmes. De nombreux freins à la réalisation étaient identifiés par les pharmaciens. La relation avec le prescripteur était un levier important pour augmenter la réalisation de BPM. Les pharmaciens jugeaient intéressante l’implication des médecins aux BPM. La prescription de BPM n'avait pour le moment pas eu d’impact sur la réalisation.
D. Conclusion
La prescription des BPM permet de régler certains freins à la réalisation de BPM et d’amélioration la relation médecin/pharmacien.