Que pensent les médecins généralistes de la Mayenne de la nouvelle fiche de demande d'examen créée par l'Institut d'Histopathologie dans le cadre du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus?
| Titre | Que pensent les médecins généralistes de la Mayenne de la nouvelle fiche de demande d'examen créée par l'Institut d'Histopathologie dans le cadre du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus? |
| Type | Thèse d'exercice : Médecine |
| Auteurs | Gaël Planchenault |
| Directeurs | De Casabianca Catherine, Tessier-Cazeneuve Christine |
| Année | 2023 |
| URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/20120732/2023MCEM17588/fichier/17588F.pdf |
| Mots-clés | cancer du col de l’utérus, dépistage organisé, formulaire d’examen, Institut d’Histopathologie, médecins généralistes., opinion |
| Résumé | Introduction : en France, l’incidence annuelle du cancer du col de l’utérus est estimée à 3000 cas et 1100 décès. Dans le contexte de l’évolution des modalités du dépistage du cancer du col de l’utérus, les laboratoires ont mis à jour leur fiche de demande d’examen pour le dépistage. Objectifs : recueillir l’opinion des MG sur la fiche de demande d’examen éditée par l’IHP fin 2020, savoir comment ils l’utilisent en consultation. Repérer les difficultés rencontrées par les MG lors du remplissage de la fiche de dépistage, recueillir des idées permettant d’adapter cette fiche à la pratique des MG. Méthode : l’étude repose sur une analyse qualitative par entretiens semi-dirigés menés auprès de médecins généralistes installés en Mayenne. Ces entretiens ont été analysés selon une analyse inductive générale avec triangulation des données. Résultats : 11 entretiens semi-dirigés ont été réalisés. Les MG pensaient que la fiche de demande d’examen était facile à utiliser tout au long de la consultation pour le FCU. Certains la considéraient comme un support à destination du laboratoire d’anatomopathologie pour l’analyse des résultats mais d’autres l’utilisaient pour expliquer aux patientes les nouvelles recommandations. Les MG considéraient qu’il était important de transmettre les résultats anonymisés au CRCDC. Les principales difficultés rencontrées concernaient les résultats qui n’étaient pas transmis aux patientes ainsi que les étiquettes d’invitation pour le DO que les médecins n’avaient pas souvent en leur possession. Certains MG rapportaient qu’ils manquaient d’informations concernant l'usage qui était fait par le CRCDC des données patientes. Afin d’adapter cette fiche à leur pratique, les MG souhaitaient qu’il y ait un item pour mieux décrire l’examen gynécologique. Un nouvel item pourrait permettre de transmettre les résultats directement à la patiente. Les items réservés à la colposcopie et au co-testing leur semblaient plutôt destinés aux gynécologues. Conclusion : cette étude montre que la fiche de demande d’examen dans le cadre du DOCCU est globalement adaptée à la pratique des MG. Quelques modifications d’items sont suggérées ainsi qu’une implication plus importante des patientes qui pourraient remplir au moins une partie de la fiche. Une adaptation de la fiche pourrait être proposée en concertation avec l’IHP. |
| Résumé en anglais | Introduction : in France, the annual incidence of cervical cancer is estimated at 3,000 cases and 1,100 deaths. In the context of changes to cervical cancer screening procedures, laboratories have updated their screening request forms. Objectives : gather general practitioners (GP) opinions on the examination request form published by the IHP at the end of 2020 and find out how they use it in consultations. Identify the difficulties encountered by GP when filling in the screening form and gather ideas for adapting this form to GP practice. Method : the study is based on a qualitative analysis using semi-structured interviews carried out with general practitioners based in Mayenne. These interviews were analyzed using a general inductive analysis with data triangulation. Results : 11 semi-structured interviews were carried out. The GP thought that the examination request form was easy to use throughout the cervical-uterine smear consultation. Some saw it as a support for the pathology laboratory in analyzing the results, while others used it to explain the new recommendations to patients. GP considered it was important to transmit anonymized results to the regional cancer screening and coordination center. The main difficulties encountered concerned results that were not forwarded to patients, as well as the invitation labels for organized screening, which doctors often did not have in their possession. Some GP reported that they lacked information about the regional cancer screening and coordination center use of patient data. In order to adapt this form to their practice, GP wanted an item to better describe the gynecological examination. A new item could allow results to be sent directly to the patient. The items reserved for colposcopy and co-testing seemed to them to be reserved for gynecologists. Conclusion : this study shows that the examination request form for organized cervical cancer screening is broadly adapted to GP practice. A few modifications are suggested, as well as greater involvement of patients, who could fill in at least part of the form. An adaptation of the form could be proposed in consultation with the IHP. |
| Langue de rédaction | Français |
| Nb pages | 56 |
| Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
| Date de soutenance | 2023-12-22 |
| Editeur | Université Angers |
| Place Published | Angers |
| Libellé UFR | UFR Médecine |
| Numéro national | 2023ANGE227M |