Photodermatoses médicamenteuses : revue de la littérature et analyse des cas notifiés dans la Base Nationale de Pharmacovigilance du 1er Janvier 2010 au 30 Juin 2012. Place du pharmacien d’officine

TitrePhotodermatoses médicamenteuses : revue de la littérature et analyse des cas notifiés dans la Base Nationale de Pharmacovigilance du 1er Janvier 2010 au 30 Juin 2012. Place du pharmacien d’officine
TypeThèse d'exercice : Pharmacie
AuteursHuet Damien
DirecteursLainé-Cessac Pascale, Faure Sébastien
Année2014
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20052327/2014PPHA1746/fichier/1746F.pdf
Mots-clésOctocrylène, pharmacovigilance, Photoallergie, Photoprotection, Photosensibilisation, Phototoxicité, Produits solaires
Résumé

Une photosensibilisation résulte de la rencontre au niveau cutané d’une substance photosensibilisante et d’une longueur d’onde efficace. Elle se traduit par l’apparition de lésions cutanées plus ou moins étendues et d’aspect variable. Ce type d’effet indésirable est déjà connu et est notamment observé avec les quinolones, le kétoprofène et l’amiodarone. 417 observations de photosensibilisation médicamenteuses ont été recueillies et analysées à partir des données de la Base Nationale de Pharmacovigilance. Il en résulte que le pouvoir photosensibilisant des fibrates, de l’acide tiaprofénique, des antidépresseurs ainsi que des diurétiques semble sous-estimé. L’étude met aussi en avant la notion de réaction croisée qui peut survenir entre différentes classes médicamenteuses, parfois même avec certains cosmétiques. L’octocrylène fait d’ailleurs l’objet de nombreuses discussions. Le diagnostic d’une réaction de photosensibilisation repose avant tout sur la réalisation de photopatch-test. Malheureusement, comme le montre cette étude, cet examen de référence reste peu pratiqué. Le rôle du pharmacien d’officine repose avant tout sur la prévention primaire du risque. Il assure un conseil officinal associé à chaque délivrance de produit au potentiel photosensibilisant en rappelant toutes les mesures de photoprotection aux patients.

Résumé en anglais

Photosensitivity follows from the meeting on the skin of a photosensitizer product and an effective wavelength. It results in the appearance of more or less widespread and variable aspect lesions on the skin. This type of side effect is known and is particularly observed with quinolones, ketoprofen and amiodaron. 417 observations of drug photosensitivity were collected and analyzed data from the National Pharmacovigilance Database. It follows that the photosensitizer potential to fibrates, tiaprofenic acid, antidepressants and diuretics seems underestimated. The study also highlights the notion of cross-reaction that can occur between different drug classes, sometimes even with some cosmetics. Octocrylene is also the subject of many discussions. Achieving photopatch testing remains the most effective way to diagnose photosensitivity. Unfortunately, this method is rarely used. The role of the pharmacist is primarily based on the primary prevention of risk. It provides advice associated with each product delivery to photosensitizing potential recalling all measures of photoprotection to patients.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages123
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en pharmacie

Date de soutenance2014-02-28
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Sciences Pharmaceutiques et d'Ingénierie de la Santé

Numéro national2014ANGE013P