“Teatro La Fenice” de Christine Dwyer Hickey, “Gold” de Janice Galloway, et “These are not my Clothes” de Jackie Kay sont trois nouvelles qui traitent du vieillissement des femmes, et notamment de sujets encore tabous dans la société occidentale tels que la démence ou la mort. L’utilisation de la focalisation interne dans les trois nouvelles induit un récit de l’expérience intime du vieillissement de la femme, qui contraste avec la littérature distante et scientifique habituelle autour de ce sujet. Ces trois nouvelles ont pour vocation de mettre en lumière le silence qui est au cœur de l’expérience de vieillissement des femmes. Elles montrent que ce silence est source d’invisibilisation, d’emprisonnement et d’aliénation pour les femmes âgées. Le silence s’immisce d’autant plus dans l’expérience des femmes âgées en cas de démence puisque le déclin de certaines fonctions cognitives peut constituer un obstacle à la communication. En choisissant d’utiliser la forme de la nouvelle, les autrices utilisent les codes de la subtilité et de l’implicite afin de mettre en évidence le silence et son impact sur l’expérience des femmes âgées.
“Teatro La Fenice” by Christine Dwyer Hickey, “Gold” by Janice Galloway, and “These are not my Clothes” by Jackie Kay are three short stories that deal with the ageing of women, and especially with subjects that are still taboo in Western society, such as dementia and death. The use of internal focus in the three short stories creates an account of a woman’s intimate experience of ageing, which contrasts with the usual distant and scientific literature on the subject. The aim of these three short stories is to highlight the silence that lies at the heart of women’s experience of ageing. They show that this silence is a source of erasure, imprisonment,and alienation for ageing women. Silence is even more pervasive for elderly women in case of dementia, since the decline in certain cognitive functions can be an obstacle to communication. By choosing to use the form of the short story, the authors use codes of subtlety and implicit to highlight silence and its impact on the experience of elderly women.