Expression transcriptionnelle modulée par le cadmium, le samarium et le gadolinium chez la moule bleue Mytilus edulis

Le rejet croissant de métaux lourds et de terre rares dans le milieu aquatique a soulevé des préoccupations en aquaculture. Ces métaux ont été identifiés en concentrations significatives dans la moule bleue Mytilus edulis. Cette étude visait à évaluer l’impact du cadmium, du gadolinium et du samarium sur Mytilus edulis en se concentrant sur les voies de signalisation pouvant être altérées par le stress oxydant. Dans les études préliminaires, les moules ont été exposées pendant huit jours à cinq traitements métalliques (cadmium dissous – 0,05 et 0,5 mg/L, gadolinium dissous – 0,5 mg/L, samarium dissous – 0,5mg/L). Les marqueurs de stress oxydant que sont la Glutathione-S-Transferase (GST) et la Superoxide dismutase (SOD) ont été affectés par la concentration de 0,5mg/L de cadmium, gadolinium et samarium dissous dans les branchies, le manteau et la glande digestive. Les analyses métabolomiques sur la glande digestive ont également révélées une augmentation du phosphatidylinositol 3,4,5-triphosphate membranaire (PIP3) à une concentration de 0,5mg/L pour les 3 traitements. La RTqPCR (RetroTranscription quantitative Polymerase Chain Reaction) a été utilisée pour évaluer le niveau d’expression de l’ARNm de gènes impliqués dans différentes voies cellulaire telle que la voie Pi3k/Akt/mTOR (Akt-Pdk1-Pi3k-mTOR-NfκB), l’apoptose (Bcl2-Bax-Caspase3-Caspase8-p53), le métabolisme énergétique (ATP synthase-Citrate synthase), le stress (HSP70-HSP90-p38-JNK) et la détoxification (Métallothionéine). Les résultats obtenus ont montré une augmentation significative de l’ARNm des métallothionéines dans la glande digestive de Mytilus edulis quel que soit le métal.