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Effet des microplastiques sur deux modèles sur le continuum sol-eau

Résumé en français
Les microplastiques sont omniprésents sur le continent et dans les océans, représentant un problème majeur de pollution impactant entre autres les organismes aquatiques. Les bioplastiques seraient une alternative plus sûre. Néanmoins, ils ne se dégradent pas complètement dans l’environnement et l’évaluation de leur toxicité est peu étudiée. Cette étude porte sur l’impact génotoxique potentiel de microplastiques de polyéthylène et de microplastiques biodégradables, chez S. plana. Chez C. elegans, le développement de biomarqueur est nécessaire dans la mise en place des tests de toxicité. Après 21 jours d’exposition, à des microplastiques de polyéthylène de terrain, vieilli ou non vieilli (0,008 ; 10 ou 100 μg/l), à travers le test comète, une génotoxicité significativement plus importante est détectée, à de faibles concentrations, chez S. plana. Dans les mêmes conditions, il n’y a pas d’effet génotoxique significatif avec des microplastiques biodégradables. Concernant C. elegans, la synchronisation du stade de développement des organismes est utilisée pour réaliser des expositions sur une même population. Les méthodes de dissociation cellulaire et d’extraction de protéines ont été définies mais d’autres tests permettraient d’optimiser le nombre de cellules et de protéines récupérées. À partir des expositions de S. plana, les résultats seront comparés aux analyses biochimiques. L’optimisation des méthodes chez C. elegans seront à développer dans l’exposition aux microplastiques, dans des conditions similaires à S. plana. Ces résultats préliminaires permettront la mise en place d’une base de données sur la toxicité des microplastiques biodégradables et de polyéthylène, chez des espèces vivantes sur le continuum sol eau.
Résumé en anglais

Microplastics are ubiquitous on land and in the oceans, representing a major pollution problem impacting aquatic organisms. Bioplastics could be a safer alternative. Nevertheless, they do not degrade completely in the environment, and little research has been done to assess their toxicity. This study focuses on the potential genotoxic impact of polyethylene microplastics and biodegradable microplastics on S. plana. In C. elegans, the development of biomarkers is required for the implementation of toxicity tests. After 21 days' exposure to field, aged or unaged polyethylene microplastics (0.008, 10 or 100 μg/l), using the comet assay, significantly greater genotoxicity was detected at low concentrations in S. plana. Under the same conditions, there was no significant genotoxic effect with biodegradable microplastics. For C. elegans, synchronization of the developmental stage of the organisms is used to carry out exposures on the same population. The cell dissociation and protein extraction methods have been defined, but other tests could be used to optimise the number of cells and proteins recovered. Based on S. plana exposures, the results will be compared to biochemical analyses. Optimization of the methods in C. elegans will need to be developed to expose them to microplastics under conditions similar to those in S. plana. These preliminary results will be used to set up a database on the toxicity of biodegradable microplastics and polyethylene, in living species along the soil-water continuum.

Année
2022
Année de soutenance
2023
Nombre de pages
21
Type de dépôt
Rapport de stage
Langue de publication
Français
Éditeur
Université Angers
Lieu d'édition
Angers
Citation Key
dune16524
URL
http://dune.univ-angers.fr/fichiers/18001422/2022TMTE16524/fichier/16524F.pdf
Libellé de l'étape
M1 THE / Toxicologie Humaine et Environnementale
Bac+
4
Maître de stage
Châtel Amélie
Libellé de l'UFR
Faculté des Sciences
Libellé du diplôme
Master Toxicologie environnementale & humaine
Entreprise
Laboratoire BIOSSE
Diffusion du fichier :