Étude des habitats marins du site des Briquets à Hendaye et leurs effets sur la diversité des communautés ichtyologiques : aide à l’identification de zone de protection prioritaire

Les zones côtières, connues pour leur grande diversité biologique, sont parmi les zones les plus productives en services écosystémiques. Pour réduire les impacts anthropiques sur ces zones, 10 % des côtes européennes doivent être strictement protégées d’ici 2030. Ce stage avait pour but d’aider à la constitution d’un bilan écologique sur le site des Briquets, au large d’Hendaye au Pays-basque, pour aider à la prise de décision d’une éventuelle mise en protection de la zone. Différents travaux ont été effectués, dont la cartographie des bancs de sable de la zone en plongée sous-marine ainsi que l’étude de la répartition ichtyologiques suivant les caractéristiques physiques du milieu. Le site des Briquets, divisé en 137 stations, est caractérisé par la morphologie particulière du plateau continental basque qui présente des reliefs variés. Pour l’étude de la biodiversité, l’indice de Margalef, l’abondance moyenne et l’indice de distinction taxonomique ont été utilisés. Les résultats montrent une richesse spécifique et une abondance limitée dans les habitats de type sableux et à l’inverse une corrélation positive avec la diversification des habitats, particulièrement rocheux. Le récif des Briquets, situé au milieu du site d’étude, semble être une zone élevée de biodiversité, comme les zones à fort pourcentage de pente de fond. Différentes études ont montré un effet positif sur la biodiversité corrélé avec la complexité des habitats, ici équivalente à la structure physique de l’environnement. L’indice de distinction taxonomique a permis d’identifier 13 stations en état écologique dégradé. La mise en place d’une zone de protection forte pourrait permettre la réduction des impacts anthropiques, le rétablissement d’un bon état écologique et un maintien des peuplements marins et des fonctions de l’écosystème des Briquets.