L’objectif de l’étude était d’observer l’implication des médecins généralistes et des sages-femmes libérales auprès des 14-18 ans sur l’éducation sexuelle et affective, d’étudier quelles notions sont abordées, leur fréquence et quels outils sont amenés à l’adolescent visant une amélioration de la communication et de l’EVAS.
Introduction : l’âge moyen du premier rapport sexuel, de 17,6 ans aujourd’hui, a diminué de 3 ans pour les femmes au cours des 70 dernières années. Des chiffres qui montrent une entrée dans la sexualité et les relations intimes principalement à l’adolescence. Malgré l’utilisation du préservatif utilisé à 85% pour les premiers rapports sexuels, de nombreuses méconnaissance restent présentes. La mise en place de l’EVAS a pour but une entrée en confiance dans la sexualité, mais les professionnels de santé ne sont pas des sources d’informations prioritaires.
Matériel et méthode : étude épidémiologie, multicentrique, quantitative avec recueil de données par questionnaire sur LimeSurvey puis analyse avec épi info et BiostaTGV. La population source était les sages femmes libérales et les médecins généralistes du Maine-et-Loire.
Résultats : 35 questionnaires sages-femmes et 20 questionnaires médecins ont été analysés. La quasi-totalité des professionnels interrogés abordaient la VAS avec les 14-18 ans, dès la première consultation pour 82,3% des sages-femmes et lors d’une demande de la part de la/le patient.e pour 52,1% des médecins généralistes. Les 3 thèmes les plus abordés sont restés la contraception, les IST et le test de dépistage, ceux des personnes ressources et de l’orientation sexuelle pour les moins cités. Le consentement et les violences sont significativement moins évoqués par les médecins.
Conclusion : Les sages-femmes libérales et médecins généralistes du Maine-et- Loire se considèrent comme acteur de l’EVAS, avec de nombreux sujets abordés régulièrement.
The purpose of the study was to observe the part played by general practitioners and liberal midwives with teenagers from 14 to 18 on sexual and emotional education, to study the notions addressed, their frequency and the tools given to the teenagers to improve communication and both sexual and emotional life education.
Introduction : the mean age at first sexual intercourse -which is currently at 17.6 years old- has been decreased by three years for women over the last seventy years. Figures showing that sexuality and intimate sexual relationships usually begin during teenage years. Despite the use of condoms in 85% of the first sexual intercourse, a vast lack of knowledge remains. The introduction of sexual and emotional life education aims at offering a more peaceful insertion into sexuality, even though health professionals are not priority sources of information.
Tools and method : epistemological, multicentric and quantitative research with data collection from questionnaires on LimeSurvey. Then, analysis with épi info and BiostaTGV. The target population included liberal midwives and general practitioners of Maine-et-Loire.
Results : 35 questionnaires for midwives and 20 questionnaires for general practitioners have been analysed. Almost all professionals who had been questioned declared addressing sexual and emotional education with the teenagers from 14 to 18, from the very first consultation for 82.3% of the midwives and when being asked by their patient for 52.1% of the general practitioners. The three most important themes tackled by health professionals remained birth control, Sexually Transmitted Diseases and screening tests. The topics of resources persons and sexual orientation were the topics least quoted. Consent and violences were significantly less mentioned by general practitioners.
Conclusion : liberal midwives and general practitioners from Maine-et-Loire deem themselves to be stakeholders in sexual and emotional life education, with numerous subjects being tackled on a regular basis.