Evaluation initiale de la douleur thoracique aux urgences du CHU d'Angers, chez les patients avec et sans antécédent psychiatrique.

TitreEvaluation initiale de la douleur thoracique aux urgences du CHU d'Angers, chez les patients avec et sans antécédent psychiatrique.
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursHubert Javotte
DirecteursDenes Damien
Année2023
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/19012975/2023MCEM16269/fichier/16269F.pdf
Mots-clésantecedent psychiatrique, douleur thoracique, évaluation gravité, urgences
Résumé

Introduction : les patients avec antécédent de maladie psychiatrique ont deux à trois fois plus de risque de décéder d’une pathologie cardio-vasculaire. Ce sur risque pourrait s’expliquer en partie par des inégalités de prise en charge en ce qui concerne la prévention, le dépistage et les traitements dans cette population.

Méthodes : nous nous sommes intéressés à l’évaluation initiale de la gravité de la douleur thoracique aux urgences du CHU d’Angers, chez les 217 patients admis pour douleur thoracique en mai 2019. Les sujets étaient séparés en deux groupes selon la présence ou non d’un antécédent psychiatrique. Nous avons regardé la proportion de chaque score de triage brut attribué à l’admission ainsi que la proportion de réalisation d’examens cliniques, d’électrocardiogrammes, de biologies, d’imageries et de sollicitations d’avis spécialisés dans chaque groupe.

Résultats : au total 176 patients ont été inclus dans le groupe sans antécédent psychiatrique et 41 dans le groupe avec antécédent psychiatrique. Nos résultats ne nous ont pas permis de mettre en évidence de différence significative pour la proportion de chaque score de triage brut entre les deux groupes (p = 0,542). Concernant les résultats secondaires, nous n’avons pas mis en évidence de différence entre les deux groupes, hormis pour le type d’avis sollicité (p=0,034)

Conclusion : en conclusion, sur le mois de mai 2019, l’existence d’un antécédent psychiatrique ne semble pas impacter l’évaluation initiale de la douleur thoracique aux urgences du CHU d’Angers.

Résumé en anglais

Introduction : patients with a history of psychiatric illness are two to three times more likely to die of cardiovascular disease. This excess risk may be explained in part by inequalities in management with regard to prevention, screening, and treatment in this population.

Methods : we were interested in the initial assessment of the severity of chest pain in the emergency department of the CHU of Angers, in the 217 patients admitted for chest pain in May 2019. The subjects were separated into two groups according to the presence or absence of a psychiatric history. We looked at the proportion of each raw triage score assigned on admission as well as the proportion of clinical, electrocardiogram, biology, imaging, and specialist referrals performed in each group.

Results : a total of 176 patients were included in the group without psychiatric history and 41 in the group with psychiatric history. Our results did not reveal any significant difference in the proportion of each raw triage score between the two groups (p = 0.542). Regarding the secondary outcomes, we did not find any difference between the two groups, except for the type of advice sought (p=0.034).

Conclusion : in conclusion, over the month of May 2019, the existence of a psychiatric history does not seem to impact the initial evaluation of chest pain in the emergency department of the CHU of Angers.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages44
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2023-05-26
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2023ANGE048M