Comment les médecins généralistes prennent-ils en charge leur santé ? Enquête quantitative auprès de médecins généralistes du Maine-et-Loire
Titre | Comment les médecins généralistes prennent-ils en charge leur santé ? Enquête quantitative auprès de médecins généralistes du Maine-et-Loire |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Baron Pauline |
Directeurs | Bègue Cyril |
Année | 2023 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/20131614/2023MCEM16261/fichier/16261F.pdf |
Mots-clés | auto-soins, Etat de santé, médecins généralistes, parcours de soin |
Résumé | Contexte : les médecins ont majoritairement un bon niveau de santé et de bonnes pratiques de prévention Objectifs : étudier les attitudes des médecins généralistes envers leur propre santé en identifiant leur parcours de soin et leur suivi médical. Evaluer leur satisfaction quant à la prise en charge de leur propre santé. Méthode : étude quantitative descriptive, à partir d’un questionnaire téléphonique, auprès de 200 médecins tirés au sort parmi les médecins généralistes libéraux installés dans le Maine-et-Loire. Résultats : la majorité des 123 médecins répondants a déclaré un médecin traitant. Les femmes et les jeunes médecins déclarent plus souvent un médecin traitant neutre, les médecins plus âgés et les hommes sont plus fréquemment leur propre médecin traitant. Pour des soins de premiers recours, les généralistes se tournent essentiellement vers eux-mêmes ou vers un médecin de leur entourage. Leur parcours de soin est principalement informel et l’auto-prescription est la pratique majoritaire. Les médecins généralistes du Maine-et-Loire sont très satisfaits de leur état de santé mais beaucoup plus réservés quant à la qualité de leur suivi médical. Déclarer un médecin traitant, y compris neutre, n’améliore pas le suivi médical des médecins. Seul le fait d’adhérer à un parcours de soin classique (c’est-à-dire semblable à celui des patients) est associé à un meilleur suivi médical. Conclusion : les médecins prennent majoritairement en charge leur santé par eux-mêmes ou un médecin de leur entourage, et ce parcours de soin informel est significativement associé à un moins bon suivi médical. Il convient de sensibiliser à l’importance d’un parcours de soin le plus classique possible. |
Résumé en anglais | Context : most doctors are healthy and have good prevention and screening practices. Few studies describe the care pathway of general practitioners (GP). Objectives : to study the attitudes of GP towards their own health by identifying their care pathway and medical follow-up. To evaluate their satisfaction with their own health care. Method : quantitative descriptive study, based on a telephone questionnaire, with 200 doctors selected at random from among the private GP in Maine-et-Loire. Results : the majority of the 123 responding doctors declared a general practitioner. Women and young doctors more often declared a neutral GP, older doctors and men are more frequently their own GP. For primary care, GPs mainly turn to themselves or to a doctor in their circle. Their care pathway is mainly informal and prescription is the majority practice. GPs in Maine-et-Loire are very satisfied with their state of health concerned about the quality of their medical follow-up. Declaring a GP, including a neutral one, does not improve the medical follow-up of doctors. Only adhering to a classic care pathway (i.e. similar to that of patients) is associated with better medical follow-up. Conclusion : the majority of doctors take care of their health by themselves or a doctor close to them, and this informal care pathway is significantly associated with poorer medical follow-up. Awareness should be raised of the importance of the most conventional care pathway possible. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 38 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2023-05-12 |
Editeur | Université d'Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2023ANGE045M |