Place des plantes des familles Rubiaceae et Asteraceae du Mali dans des Médicaments Traditionnels Améliorés (MTA) potentiels contre le paludisme
Titre | Place des plantes des familles Rubiaceae et Asteraceae du Mali dans des Médicaments Traditionnels Améliorés (MTA) potentiels contre le paludisme |
Type | Thèse d'exercice : Pharmacie |
Auteurs | Sacko Diaka |
Directeurs | Sanogo Rokia |
Année | 2022 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/20130237/2022PPHA16114/fichier/16114F.pdf |
Mots-clés | Asteraceae, cliniques, études in vitro, in vivo, MTA, Paludisme, phytochimiques, Rubiaceae, toxicités |
Résumé | Contexte : "Toutes les deux minutes un enfant meurt du paludisme" (OMS, 2019). En effet, chaque année environ 200 millions de nouveaux cas sont notifiés. Les deux grandes molécules qui ont permis un fort ralentissement de cette parasitose, quinine et artémisinine, sont issues de plantes traditionnellement utilisées dans la fièvre paludéenne. La médecine traditionnelle du fait de son accessibilité, de son faible coût et de l’imprégnation culturelle, reste le premier recours de soins dans les pays en voie de développement. Au Mali, le paludisme constitue la première cause de mortalité chez les enfants. Cette thèse s'est donc attachée à l'intérêt des plantes maliennes issues des familles Rubiaceae et Asteraceae. Matériels et méthodes : nous avons premièrement élaboré une liste de plantes à partir de cinq articles dont 4 étaient des enquêtes ethnobotaniques réalisées au Mali et une qui recensait les plantes antipaludiques utilisées en Afrique de l’Ouest. Ensuite pour trouver les données d’efficacité, de sécurité et de qualité sur chaque plante, des recherches ont été effectuées dans les bases de données bibliographiques Pubmed, Web of science et Google scholar. Résultats : parmi les 21 plantes sélectionnées, 12 sont issues de la famille des Rubiaceae et 9 des Asteraceae. Parmi les Rubiaceae, Nauclea latifolia, Nauclea pobeguinii et Mitragyna inermis pourraient potentiellement donner lieu à un médicament traditionnel amélioré (MTA). Pour les Asteraceae, Artemisia annua, Artemisia afra, Acanthospermum hispidum, Vernonia colorata et Dicoma tomentosa sont également de bons candidats. Les extraits apolaires ainsi que les extraits bruts d’alcaloïdes respectivement semblent plus efficaces que les extraits aqueux secs traditionnellement utilisées. Ainsi, des études plus approfondies devraient être conduites sur ces derniers. Conclusion : certaines plantes traditionnellement utilisées au Mali dans la prise en charge du paludisme pourraient être employées dans des médicaments traditionnels améliorés (MTA). |
Résumé en anglais | Context : "Every two minutes a child dies of malaria" (WHO, 2019). Indeed, each year about 200 million new cases are reported. The two major molecules that have greatly reduced the incidence of this parasite, quinine and artemisinin, are derived from plants traditionally used to treat malaria fever. Traditional medicine, because of its accessibility, low cost and cultural impregnation, remains the first recourse for care in developing countries. In Mali, malaria is the leading cause of mortality among children. This thesis therefore focused on the interest of Malian plants from the Rubiaceae and Asteraceae families. Materials and methods : we first elaborated a list of plants from five articles, four of which were ethnobotanical surveys carried out in Mali and one which listed the antimalarial plants used in West Africa. Then, to find efficacy, safety and quality data on each plant, searches were carried out in the bibliographic databases Pubmed, Web of science and Google scholar. Results : of the 21 plants selected, 12 are from the Rubiaceae family and 9 from the Asteraceae. Among the Rubiaceae, Nauclea latifolia, Nauclea pobeguinii and Mitragyna inermis could potentially give rise to an improved traditional medicine (ITM). For the Asteraceae, Artemisia annua, Artemisia afra, Acanthospermum hispidum, Vernonia colorata and Dicoma tomentosa are also good candidates. Apolar extracts as well as crude alkaloid extracts respectively seem to be more effective than the traditionally used dry aqueous extracts. Thus, further studies should be conducted on the latter. Conclusion : some of the plants traditionally used in Mali in the management of malaria could be used in improved traditional medicines (ITM). |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 243 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2022-11-28 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2022ANGE094P |